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Lettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima)

É.-U. 2006. Drame historique de Clint Eastwood avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya, Tsuyoshi Ihara. En février 1945, l'affrontement meurtrier entre les soldats japonais et les troupes américaines sur l'île d'Iwo Jima. Récit jetant un éclairage différent sur l'épisode historique exploré dans "Flags of Our Fathers". Réalisation sobre et touchante. Traitement visuel remarquable. Performance de haut niveau de K. Watanabe. (sortie en salle: 16 février 2007)

13 ans + (violence)
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Lettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2006. Drame historique de Clint Eastwood avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya, Tsuyoshi Ihara.

En février 1945, l'affrontement meurtrier entre les soldats japonais et les troupes américaines sur l'île d'Iwo Jima. Récit jetant un éclairage différent sur l'épisode historique exploré dans "Flags of Our Fathers". Réalisation sobre et touchante. Traitement visuel remarquable. Performance de haut niveau de K. Watanabe. (sortie en salle: 16 février 2007)

En février 1945, les Japonais s'apprêtent à combattre les Américains sur l'île d'Iwo Jima. Luttant à armes inégales, les soldats nippons sont conscients qu'ils risquent fort de ne jamais rentrer à la maison. Cela n'empêche pas le général Kuribayashi d'investir beaucoup d'énergie dans un plan de défense de son cru. Mettant à profit une certaine connaissance de l'ennemi acquise lors d'un séjour aux États-Unis, l'officier applique des méthodes que ses confrères n'approuvent guère. Ceux-ci acceptent tout aussi mal le respect dont Kuribayashi fait preuve envers les simples conscrits. Au moment où l'adversaire attaque, la dissension éclate au sein des troupes japonaises. Certains soldats décident de capituler. D'autres choisissent de s'enlever la vie. Au total, la bataille fera 20 000 victimes du côté du Japon.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Deuxième volet d?un dyptique fort singulier amorcé avec FLAGS OF OUR FATHERS, LETTERS FROM IWO JIMA raconte les mêmes événements (un épisode-clé de la bataille du Pacifique), cette fois du point de vue des Japonais. Inspiré des écrits du commandant Tadamichi Kuribayashi, le scénario bien construit, traversé de quelques flashbacks éclairants, développe ses personnages avec finesse. Ce souci pour le détail psychologique a du reste inspiré à l'excellent Ken Watanabe, ainsi qu'aux autres protagonistes, des performances de haut niveau. La mise en scène, d?une grande sobriété, met subtilement en lumière le désordre émotif des personnages, qui va de pair avec le chaos militaire ambiant. Plastiquement, le film s?inscrit dans la continuité de son film-frère, avec son décor insulaire quasi martien baigné dans une lumière rougeâtre. Moralement, la gémellité est tout aussi évidente. De fait, ces deux films humanistes sont à prendre tel un hommage, poignant et sincère, aux soldats qui, hier et aujourd?hui, ont sacrifié leur jeune vie à la guerre.

Texte : Michel Defoy

Revue de presse

Once More Into the Breach - Seen, This Time, From the Other Side

It took less than 12 years after the conclusion of World War I for Hollywood to make ALL QUIET ON THE WESTERN FRONT,  which showed the war as experienced by the enemy. But it has taken a full 61 years following World War II for LETTERS FROM IWO JIMA to arrive, a superb Clint Eastwood film that depicts that battle from the Japanese perspective. Far superior to its companion piece, FLAGS OF OUR FATHERS, released earlier this year, LETTERS is a grim and humane film that has to be counted among the director's better efforts.
Lettres d'Iwo Jima Clint Eastwood

La Perspective nippone

Se basant sur les écrits du commandant Kuribayashi, retrouvés après la guerre, LETTERS FROM IWO JIMA s'intéresse avec respect et délicatesse aux états d'âme des combattants japonais. Là où FLAGS OF OUR FATHERS s'égarait dans une construction tentaculaire, LETTERS... suit un fil narratif moins entortillé, traversé de quelques flash-back et se déroulant jusqu'à une conclusion prenante, quoique connue. Les personnages développés ont de l'épaisseur. Le portrait de Kuribayashi, héros complexe, est particulièrement réussi. Eastwood se fait aussi un point d'honneur d'humaniser les petits soldats, sacrifiés dans la bataille. Dans LETTERS... - comme dans FLAGS... -, le réalisateur rend hommage à ces disparus, quel que soit leur camp. Un hommage sincère et touchant.

Lettres d'Iwo Jima Clint Eastwood

Quality From First Frame to Last

Eastwood's direction here is a thing of beauty, blending the ferocity of the classic films of Akira Kurosawa (SEVEN SAMURAI) with the delicacy and unblinking gaze of Yasujiro Ozu (TOKYO STORY). Characters are drawn with striking nuance and tender feeling (…). The scenes of combat, shot in desaturated color on the beaches of Iceland by the gifted Tom Stern and edited with grit and grace by Joel Cox and Gary D. Roach, gain in terror and complexity from what we learn of these men. We watch in horror as soldiers bang their helmets with live grenades, preferring suicide to surrender. Eastwood's film burns into the memory by striving for authentic detail. The result is unique and unforgettable.
Lettres d'Iwo Jima Clint Eastwood

Remarkable

Made back to back with Eastwood's recently released FLAGS OF OUR FATHERS, LETTERS FROM IWO JIMA deals with the same World War II battle in completely opposite ways. Unlike that big-budget, structurally complex film, shot on location with recognizable actors, LETTERS is a simpler and more straight-ahead picture, shot in Japanese (...). Though each project stands on its own merits, like the panels of a diptych they inevitably inform one another. Individually and as a unit, these films are a cry against the awful, horrifying futility of war, a cry made all the more poignant because it is made by a man who has been an avatar of on-screen mayhem. But while each film reinforces the other, it is LETTERS that is finally the more remarkable accomplishment (...).
Lettres d'Iwo Jima Clint Eastwood

''Flags'' vs. ''Letters''

The second installment in Clint Eastwood's ambitious and enterprising account of one of the Pacific war's most ferocious conflicts, the film is the stylistic twin of FLAGS OF OUR FATHERS but different in feel due to its intimacy, concentrated focus and, inevitably, the nature of its Japanese military characters. (...) Elegantly but with dramatic bite, Eastwood unfolds the story of some of the men who put up the resilient fight, emphasizing the way their personalities were expressed through crisis rather than ideology or stock notions of bravery and heroics. Screenplay by first-timer Iris Yamashita (...) maintains an intimate focus within a grand context, and is based on sentiments expressed in long-dead soldiers' letters seen at the outset being dug up on Iwo Jima.
Lettres d'Iwo Jima Clint Eastwood

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