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Le Violon (El Violin)

Mex. 2006. Drame social de Francisco Vargas avec Don Angel Tavira, Dagoberto Gama, Fermin Martinez. Un vieux violoniste vient en aide à son fils engagé dans une rébellion paysanne contre une dictature militaire. Évocation poignante de diverses luttes révolutionnaires au Mexique. Réalisation maîtrisée. Style visuel d'une grande sobriété. Jeu intense et sincère d'acteurs non professionnels. (sortie en salle: 8 juin 2007)

13 ans +
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Le Violon (El Violin)

13 ans + 13 ans +

Mex. 2006. Drame social de Francisco Vargas avec Don Angel Tavira, Dagoberto Gama, Fermin Martinez.

Un vieux violoniste vient en aide à son fils engagé dans une rébellion paysanne contre une dictature militaire. Évocation poignante de diverses luttes révolutionnaires au Mexique. Réalisation maîtrisée. Style visuel d'une grande sobriété. Jeu intense et sincère d'acteurs non professionnels. (sortie en salle: 8 juin 2007)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Les revenus de leur terre étant trop maigres pour assurer leur subsistance, Don Plutarco, son fils Genaro et son petit-fils Lucio font la manche en jouant de la musique. Un jour, en rentrant à la maison, ils découvrent que l'armée a attaqué leur village, privant la guérilla paysanne, dans laquelle Genaro est impliqué, de sa réserve de munitions. Alors que les rebelles préparent une riposte, Don Plutarco, usant de son allure chétive, s'approche du village sous occupation militaire dans l'espoir d'y récupérer leur précieux bien. Ses talents de violoniste impressionnent tant le capitaine de l'armée que celui-ci oblige le vieil homme à revenir jouer pour lui tous les jours. Ces visites quotidiennes lui permettent de subtiliser armes et munitions au nez des soldats. Son plan n'est cependant pas sans failles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si les repères historiques d'EL VIOLIN sont délibérément flous, le discours du cinéaste mexicain Francisco Vargas reste quant à lui d'une limpidité exemplaire. Inspiré des luttes paysannes qui ont marqué son pays dans les années 1970, le film, par son parti pris intemporel, évoque l'universalité du phénomène de la répression. Plus encore, en faisant appel à des acteurs non professionnels, paysans d'une intensité et d'une sincérité bouleversantes, Vargas donne une voix aux opprimés, toutes provenances confondues. Et quand les mots pour exprimer leur désespoir viennent à manquer, la musique prend le relais. Dans ce contexte, le refus de jouer pour l'ennemi prend la valeur d'un geste de dissidence politique. Tourné en noir et blanc, avec peu de moyens au demeurant, cette oeuvre austère mais très cohérente comporte des instants d'une drôlerie irrésistible, qui révèlent la force d'un peuple digne et créatif devant l'adversité.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

Une Allégorie convenue sur la résistance

LE  VIOLON n'est pas à la hauteur des espoirs fondés. L'histoire est celle, intemporelle (...), donc allégorique, de la résistance d'une population pauvre et opprimée face à la violence dictatoriale. (...) Explicitement inspiré par LOS OLVIDADOS de Buñuel et par le livre de Carlos Prieto (...), Francisco Vargas ne parvient pas à transcender ses bonnes intentions et, en élève appliqué (beau noir et blanc), signe une parabole jamais indigne, encore moins marquante.

Violon, Le Francisco Vargas

Le Cinéma mexicain à son meilleur

À mi-chemin entre le néo-réalisme lumineux de LOS OLVIDADOS (...) et le style fulgurant de Kalatazov (le noir et blanc contrasté...), sorte de mix étrange entre le marxisme local et la rêverie sensualiste, LE VIOLON est une fable puissante (sans être exempte de naïveté) qui appelle à l'insoumision tout en célébrant les vertus d'un cinéma expressionniste.

Violon, Le Francisco Vargas

Un Film sombre et ardent

C’est ce duel entre deux matois jouant aux benêts, essayant de se duper l’un l’autre - un affrontement digne d’un western épuré - qui est au cœur du premier film du Mexicain Francisco Vargas. Film où la violence n’éclate que par stridences, notamment lors d’un prologue terrifiant de sauvagerie. Le plus souvent, le jeune réalisateur mise, au contraire, sur l’angoisse sourde, le péril entrevu. Et quelques trouvailles ingénieuses de scénario et de mise en scène (...).

Violon, Le Francisco Vargas

Un Violon pour la liberté

Francisco Vargas renoue dans LE VIOLON avec le cinéma engagé cher au Chilien Miguel Littin ou à l'Argentin Fernando Solanas. Il trouve en Don Angel Tavira (...) un acteur d'autant plus étonnant qu'il n'est pas professionnel. Ce film au noir et blanc superbe confirme le renouveau éclatant du cinéma mexicain et impose Francisco Vargas en compatriote surdoué d'Iñárritu (BABEL), Del Toro (LE LABYRINTHE DE PAN), Cuarón (LES FILS DE L'HOMME)...

Violon, Le Francisco Vargas

Un Violon pour seule arme

LE VIOLON, entièrement filmé en noir et blanc, procède d’une narration progressive qui repose sur un fil d’une grande sobriété pour raconter l’éternel sort réservé aux Indiens du continent américain. (...) Francisco Vargas (...) se revendique du cinéma néoréaliste et pousse la tentative jusqu’à s’entourer d’acteurs non professionnels. Le résultat est à la hauteur des ambitions affichées (...). LE VIOLON est un film qui ne nous épargne pas la violence de la situation mais Francisco Vargas parvient à préserver de l’humanité au milieu de cette bestialité et réalise un film où la poésie aide à vivre et à espérer.

Violon, Le Francisco Vargas

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