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La Peau et les os après...

G
2006 ·
100% est d'accord avec la cote
Une cinéaste ayant inspiré en 1987 un film sur l'anorexie refait le point sur la question en compagnie d'amies qui ont souffert de cette maladie.
Suite inspirée et sensible de «La Peau et les os». Réflexion probante sur l'évolution des connaissances dans le domaine depuis vingt ans. Traitement parfois appuyé. Témoignages émouvants et d'une grande franchise.

L'avis de Mediafilm

Vingt ans après LA PEAU ET LES OS, Hélène Bélanger-Martin, qui en était la figure centrale, rend un vibrant hommage à son auteure Johanne Prégent, tout en proposant un contrepoint au film de cette dernière. La facture est cependant différente, plus proche en fait du journal intime. Aux réflexions de la cinéaste, formulées dans un cadre rural d'une beauté apaisante, s'entremêlent celles de survivantes, de personnes impliquées dans le film antérieur, enfin d'une adolescente en pleine tourmente, qui leur tend un miroir. Les allers-retours entre le passé et le présent donnent la mesure du difficile chemin parcouru, et des tabous tenaces qu'inspirent encore l'anorexie. La cinéaste recourt parfois à des métaphores un peu lourdes (elle se filme au fond d'un trou ou feint la noyade) afin d'illustrer les ravages de la maladie. Or, ce sont davantage les confidences émouvantes de ses amies, ainsi que son étonnant face-à-face avec sa mère, qui constituent les véritables temps forts du film.

André Lavoie

Synopsis

En 1987, la réalisatrice Johanne Prégent tournait une docu-fiction, LA PEAU ET LES OS, qui traitait d'une maladie alors méconnue: l'anorexie. Hélène Bélanger-Martin y campait une adolescente atteinte de ce mal, s'inspirant en fait de sa propre expérience. Devenue depuis réalisatrice et mère de famille, elle réunit dans une maison de campagne des amies qui ont traversé la même épreuve qu'elle. Avec franchise, et souvent pour la première fois, Isabelle, Marlène et Annie, qu'Hélène a connue au moment du tournage du film de Prégent, parlent de ce qu'elles ont vécu. Leur retour vers le passé est mis en perspective par le témoignage de Charlotte, 17 ans, qui raconte son enfer quotidien lié à l'anorexie. (sortie en salle le 7 novembre 2006)

Année

2006

Genre

Documentaire

Durée

90 min.

Origine

Canada

Information

Classification

G

Genre

Documentaire

Année

2006

Durée

90 min.

Réalisation

Photographie

Pays

Canada

Québec

Distribution

Christal Films