Fr. 2006. Comédie fantaisiste de Laurent Tuel avec Fabrice Luchini, Johnny Hallyday, Guilaine Londez. À la suite d'un bref coma, un fan absolu de Johnny Hallyday se retrouve dans un univers parallèle où son idole n'existe pas. Amusante fable sur le destin, à la gloire de Johnny Hallyday. Scénario astucieux posant un regard critique sur les excès de certains fans. Réalisation sobre. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 12 janvier 2007)
À la suite d'un bref coma, un fan absolu de Johnny Hallyday se retrouve dans un univers parallèle où son idole n'existe pas. Amusante fable sur le destin, à la gloire de Johnny Hallyday. Scénario astucieux posant un regard critique sur les excès de certains fans. Réalisation sobre. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 12 janvier 2007)
Poursuivant dans la veine fantastique de son précédent UN JEU D'ENFANTS, Laurent Tuel troque les maisons hantées pour les univers parallèles afin de donner forme, dans une mise en scène beaucoup plus sobre cependant, à cette amusante fable sur le destin et la nécessité de réaliser ses rêves. À la fois simple et astucieux, le scénario abonde en clins d'oeil irrésistibles sur la vie du rocker français, dont la prodigieuse carrière est du coup constamment glorifiée par les auteurs. Par ailleurs, ces derniers posent un regard tour à tour goguenard et critique sur les excès de certains fans, qui passent à côté de leur vie pour s'adonner à un culte envahissant et quelque peu stérile. C'est avec beaucoup de finesse que Johnny Hallyday se prête au jeu de l'autodérision, face à un Fabrice Luchini en grande forme, qui massacre les tubes du chanteur avec un enthousiasme conquérant.
Texte : Louis-Paul Rioux
Nicolas Marcadé - Les Fiches du Cinéma
Loin du côté baroque (et aussi du cynisme) de PODIUM, (...) JEAN-PHILIPPE se singularise en étant un film extrêmement simple et doux. Le traitement est celui du conte, ce qui implique que le trait soit parfois schématique. (...) Un conte mignon et drôle, où Luchini cabotine joyeusement sans vampiriser le film.
Fernand Denis - La Libre Belgique
(...) si Johnny est assez crédible en imitateur de Johnny, Luchini est insupportable en Johnny. Il est même insupportable en Luchini. Luchini en simple exemplaire, c'est déjà pénible, alors au carré. Soit, un film pour inconditionnels de Johnny qui apprécieront le sens de l'autodérision de leur idole.
Lisa Nesselson - Variety
A very sweet comedy about fandom, destiny and dreams deferred, JEAN-PHILIPPE is a bit like a Gallic cross between HUSTLE & FLOW and BACK TO THE FUTURE. Premise sounds goofy but plays nicely, via an appealing blend of tongue-in-cheek references and narrative sincerity. "What if?"
Alexandra Caldara - L'Express
Le scénario absurde de Christophe Turpin permet à Tuel de filmer une fiction éloignée des exigences formelles du ROCHER D'ACAPULCO, son premier opus. Mais en empoignant le sujet de la disparition de Johnny Hallyday avec sérieux et empathie, il réussit à communiquer son plaisir.
Didier Péron - Libération
La confrontation de Luchini, rendu hystérique par son amour pour Johnny, et de Hallyday lui-même, alternant (...) l'incrédulité et l'envie d'y croire, donne lieu aux meilleures scènes. Le film fait tournoyer (en les brouillant parfois) la figure de la vedette et celle de l'homme lambda..
Carole Ménard - Échos Vedettes
On a affaire à une comédie tout à fait sympathique et sans prétention (...). D'autant plus sympathique que Johnny Hallyday y tient son propre rôle. Bon, l'artiste n'est pas toujours très à l'aise dans son jeu, mais l'effet n'en demeure pas moins amusant pour autant.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Qu'est-ce qui ravit dans ce film de divertissement plus calculé pour plaire au public que pour révolutionner l'art du récit cinématographique? Précisément son intention de délasser sans abrutir, sans mesquinerie ni mépris. Ce PODIUM réussi raconte une histoire, rythmée de clins d'oeil destinés à faire sourire ou à faire sourdre une émotion toute simple.