Comme brûlot sur la condition féminine en Iran, OFFSIDE est moins percutant que LE CERCLE, du même Panahi, moins beau et profond que TEN d’Abbas Kiarostami... C’est en revanche un aperçu assez édifiant de la schizophrénie qui peut régner un soir de victoire à Téhéran, où des filles vibrent pour un pays qui leur refuse les droits les plus élémentaires.

• Accès à la publication

OFFSIDE is a brilliant, warm-hearted comedy-drama about soccer, a film that argues for the right of Iranian woman to attend mass sporting events (...). Shot in something close to real time, with Panahi sneaking his cast into the stadium, OFFSIDE has a wonderful in-the-moment quality. And though we barely get a peek at the actual game going on, OFFSIDE conveys the romance and excitement of competitive athletics as well as any film ever made.

• Accès à la publication

Le propos est fort, qui multiplie passes et dribbles entre les sexes, nous informant autant qu’un documentaire sur la règle du jeu en vigueur. La forme ne l’est pas moins, qui s’appuie habilement sur la tension dramatique liée au sort de la partie pour en créer une seconde de nature sociale mettant en face-à-face femmes avides de liberté et hommes contraints à restreindre leurs aspirations.

• Accès à la publication

Entamé dans les accents joyeux et braillards d'un bus de supporteurs, OFFSIDE se resserre bientôt sur une sorte de huis clos à ciel ouvert: un recoin extérieur du stade où les soldats préposés au filtrage des entrées conduisent et parquent cinq ados contrevenantes qui (...) ont essayé de forcer les guichets interdits à leur sexe. Entre les jeunes troufions (...) et les filles, l'affrontement tourne au cirque. (...) Derrière les figures imposées de l'autorité, la brutalité des paroles tutoie étrangement le respect. La schizophrénie d'un ordre arbitraire, auquel personne n'adhère entièrement (...), se dévide.

• Accès à la publication

Comme dans LE CERCLE, (...) Panahi choisit une narration atypique, accolant successivement divers portraits de femmes. Une somme d'individualités au travers desquelles il dénonce les inégalités dont sont encore victimes les femmes en Iran. La mise en scène, très proche du documentaire (temps réel, caméra à l'épaule et découpage réduit au strict minimum), souligne l'authenticité et la force de ce plaidoyer amer mais non dénué d'espoir.

• Accès à la publication