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Le Bon Berger (The Good Shepherd)

Lundi 06 Mai à 15:30 | Cinépop

É.-U. 2006. Drame d'espionnage de Robert De Niro avec Matt Damon, Angelina Jolie, John Turturro. Évocation de la carrière d'un agent secret de la CIA, depuis la Deuxième Guerre mondiale jusqu'au scandale entourant le débarquement raté de la Baie des Cochons. Portrait subtil et vaporeux des moeurs et des peurs d'une époque. Réflexion amère sur le sacrifice patriotique. Quelques développements peu crédibles. Réalisation sophistiquée. M. Damon excellent. (sortie en salle: 22 décembre 2006)

13 ans +
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Le Bon Berger (The Good Shepherd)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame d'espionnage de Robert De Niro avec Matt Damon, Angelina Jolie, John Turturro.

Évocation de la carrière d'un agent secret de la CIA, depuis la Deuxième Guerre mondiale jusqu'au scandale entourant le débarquement raté de la Baie des Cochons. Portrait subtil et vaporeux des moeurs et des peurs d'une époque. Réflexion amère sur le sacrifice patriotique. Quelques développements peu crédibles. Réalisation sophistiquée. M. Damon excellent. (sortie en salle: 22 décembre 2006)

À Yale, Edward Wilson est admis dans une société masculine exclusive qui se targue de former les futurs dirigeants des États-Unis. L'étudiant doué et réservé y fait la connaissance d'un général qui l'initie à l'espionnage et qui, lorsque le pays entre dans la Deuxième Guerre mondiale, lui propose un poste à Londres dans l'Office of Strategic Services. À son retour, Edward retrouve sa femme, qu'il avait épousée par ambition, et son fils, déjà âgé de cinq ans. La guerre a cédé le pas à la guerre froide, l'OSS à la CIA. Edward, as du contre-espionnage, traverse toutes les tempêtes. Lorsque son fils lui annonce qu'il marchera dans ses pas, il prend soudainement conscience des sacrifices qu'il a faits au nom de sa carrière, laquelle est sur le point d'être éclaboussée par le scandale entourant l'échec du débarquement de la Baie des Cochons.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce second opus en carrière pour l'acteur Robert De Niro (après A BRONX TALE, en 1993) étonne par la sophistication de sa mise en scène. En mêlant fiction et faits historiques (le héros serait calqué sur James Angleton, chef du contre-espionnage à la CIA), le cinéaste dresse un portrait saisissant de l'Amérique de la Guerre Froide et de la famille d'après-guerre. Le scénario d'Eric Roth (MUNICH) multiplie les bonds en avant et les retours en arrière, si bien que l'intrigue, à la fois politique et psychologique, s'imprègne lentement de l'amertume du héros face à sa vie sacrifiée au nom du patriotisme. Cette oeuvre ambitieuse n'est cependant pas parfaite: la direction artistique est parfois empesée, quelques développements paraissent forcés et le vieillissement des personnages n'est pas toujours convaincant. Il en ressort malgré cela une touchante mélancolie, un brin démodée, comme d'ailleurs le jeu retenu de l'excellent Matt Damon, qu'on dirait sorti tout droit d'un film de l'époque.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

De Niro Pulls Off Spy Thriller With Finesse

In Robert de Niro's deeply engrossing spy drama THE GOOD SHEPHERD, Matt Damon's character Edward Wilson is described as an ''SOB with no sense of humour''. The part about the humour is true. But the jury is hung on the SOB allegation. (...) THE GOOD SHEPHERD is long, but never boring. It's detailled, but never fussy. It is violent, but in the scarily clinical way we associate with people who kill for a living. And it asks some tough questions without taking the moral high ground.
Bon Berger, Le Robert De Niro

Le Siège de l'intelligence

Récit romancé mais alimenté par des sources bien informées, LE BON BERGER lève le voile sur l'univers opaque de l'espionnage de haut vol. Le regard clinique porté sur le sujet est froid mais fascinant. (…) Or, malgré ses considérables qualités, LE BON BERGER n'est pas exactement à la hauteur des ambitions de De Niro. La trame émotive manque d'étoffe. Les personnages n'ont pas la stature propre aux héros mythiques - Matt Damon, en mode minimaliste, incarne une figure de proue frigorifique. Rien pour attiser les passions... Reste la réussite technique, la finesse du scénario et la promesse d'une suite, alléchante.
Bon Berger, Le Robert De Niro

A Handsome Production With Cliches

The film is stuffed with undeveloped characters far worthier of screen time than Edward's domestic crises with his wife, deaf mistress (...) and resentful son (...). The film cuts back and forth from present to past, when Edward, as a 1939 Yale undergrad, is inducted into the secret Skull and Bones society and gets hooked on stealth. THE GOOD SHEPHERD wants to say something profound about the effect of a deceitful government on human values. But it's tough to slog through a movie that has no pulse
Bon Berger, Le Robert De Niro

Lack of Excitement and Suspense

Robert De Niro's second film as a director adopts a methodical approach and deliberate pace in attempting to grasp an almost forbiddingly intricate subject, with a result that is not boring, exactly, but undeniably tedious. Cast and material's intrinsic interest will provide a sufficient media profile for a decent B.O. launch, but lack of excitement and suspense will translate into a quick commercial fade.
Bon Berger, Le Robert De Niro

Solid and Captivating

Who knew Robert De Niro has such a keen fascination for foreign policy and espionage? THE GOOD SHEPHERD, his first directorial effort since his debut feature, A BRONX TALE (1993), is a thoroughly knowledgeable, carefully researched account of the founding and development of the CIA from World War II through the Bay of Pigs fiasco in 1961. While a bit unwieldy at nearly three hours and at times slow going, the film is absolutely fascinating for anyone who shares De Niro's passions.
Bon Berger, Le Robert De Niro

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