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Angel

Fr. 2006. Mélodrame de François Ozon avec Romola Garai, Sam Neill, Michael Fassbender. Au début du vingtième siècle, une jeune romancière à succès connaît différents revers dans sa vie personnelle. Adaptation luxuriante du roman d'Elizabeth Taylor. Approche volontairement kitsch détournant joyeusement les codes du mélodrame hollywoodien. Réalisation virtuose aux trouvailles étonnantes. Ensemble fascinant. R. Garai remarquable.

Général
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Angel (Angel)

Général Général

Fr. 2006. Mélodrame de François Ozon avec Romola Garai, Sam Neill, Michael Fassbender.

Au début du vingtième siècle, une jeune romancière à succès connaît différents revers dans sa vie personnelle. Adaptation luxuriante du roman d'Elizabeth Taylor. Approche volontairement kitsch détournant joyeusement les codes du mélodrame hollywoodien. Réalisation virtuose aux trouvailles étonnantes. Ensemble fascinant. R. Garai remarquable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Les Films Séville
Angleterre, 1905. Fille d'une modeste épicière, Angel Deverell rêve de devenir une idole de la littérature. Malgré un style discutable, son premier manuscrit est publié par Theo, un éditeur londonien qui croit en elle. Le succès est instantané et Angel devient la coqueluche de l'heure, sous le regard aiguisé d'Hermione, l'épouse cynique de Theo. Mais la romancière n'a que faire d'eux, toute sa jeune personne vibrant pour Esmé, peintre aussi séduisant que torturé. Pour s'en rapprocher, elle prend à son service Nora, la soeur d'Esmé. Angel continue d'obtenir tout ce qu'elle désire, mais son union avec l'artiste provoque une série de revers personnels qui la mèneront aux confins de la folie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette oeuvre, la plus ambitieuse de François Ozon en terme de moyens techniques et financiers, partage une nette parenté avec 8 FEMMES, par son approche volontairement kitsch, sa palette vive et son traitement parfois théâtral. Pour porter à l'écran sa vision du roman d'Elizabeth Taylor, écrit en 1957, le réalisateur s'est inspiré de nombreux mélodrames hollywoodiens, du JEZABEL de Wyler au MADAME BOVARY de Minnelli, qu'il détourne plus qu'il ne les imite. Le traitement visuel particulier, légèrement décalé, dénote un travail évident sur les couleurs et les textures, tandis que certains procédés techniques confèrent au film un style délibérément désuet. Production inclassable, ANGEL ne fera pas consensus, comme la plupart des autres films de François Ozon d'ailleurs, mais la virtuosité de ce dernier y est plus que jamais manifeste. Dans le rôle-titre, Romola Garai (ATONEMENT) est remarquable.

Texte : François Lévesque

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