Rochester, le dernier des libertins (The Libertine)
Rochester, le dernier des libertins (The Libertine)
L'avis de Mediafilm
Ce premier long métrage de Laurence Dunmore trace, hélas sans grande vigueur, le portrait d'un libre-penseur indomptable, sadien un siècle avant Sade. Avec Stephen Jeffreys, qui a adapté sa propre pièce, le cinéaste fait du personnage et de son rapport au roi le symbole du combat qui, de tous temps, a opposé l'art et le pouvoir. Or, le scénario sautille d'un enjeu à l'autre (l'amour de Wilmot pour une actrice; sa création, à la demande du roi, d'une pièce inédite; son exil et sa maladie, etc.), rendant illisible le cheminement psychologique du personnage et incohérente la progression dramatique de sa vie. Inspiré par le cinéma de Stanley Kubrick, Dunmore enchaîne à satiété les gros plans éclairés à la chandelle et les scènes d'extérieur en lumière naturelle. Résultat: un dédale obscur, un rien prétentieux, qui ne possède ni l'élégance de BARRY LYNDON, ni la force tellurique de EYES WIDE SHUT. Toutefois, Johnny Depp campe Rochester avec profondeur et panache.
Synopsis
En 1675, John Wilmot, comte de Rochester, occupe une place prépondérante à la cour du roi d'Angleterre Charles II. Esthète de génie, athée impertinent, libre-penseur, cet insaisissable poète et dramaturge vit dans une perpétuelle quête du plaisir. Sans toutefois être imperméable à l'amour, qu'il éprouve bientôt pour une actrice dont il s'est fait le pygmalion, avant de l'abandonner. Lorsque le roi lui commande une oeuvre originale en prévision de la visite d'un ministre français, Rochester crée une pièce sulfureuse qui suscite la colère du monarque et provoque son bannissement définitif.
Année
2005Genre
Drame historiqueDurée
115 min.Origine
Grande-BretagneInformation
Classification
Genre
Drame historique
Année
2005
Durée
115 min.
Réalisation
Pays
Grande-Bretagne
Distribution
Alliance Vivafilm