Go to main content
4

Que Dieu bénisse l'Amérique

Can. 2005. Comédie dramatique de Robert Morin avec Gildor Roy, Sylvain Marcel, Sylvie Léonard. Le 11 septembre 2001, un pédophile menacé par un tueur en série fait diverses rencontres avec ses voisins banlieusards à qui il n'avait jamais parlé. Fable tragicomique dénonçant l'individualisme et le refus de comprendre l'autre. Film choral au scénario assez fluide, malgré quelques flottements. Réalisation de métier. Interprétation satisfaisante.

13 ans +
4

Que Dieu bénisse l'Amérique (Que Dieu bénisse l'Amérique)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Comédie dramatique de Robert Morin avec Gildor Roy, Sylvain Marcel, Sylvie Léonard.

Le 11 septembre 2001, un pédophile menacé par un tueur en série fait diverses rencontres avec ses voisins banlieusards à qui il n'avait jamais parlé. Fable tragicomique dénonçant l'individualisme et le refus de comprendre l'autre. Film choral au scénario assez fluide, malgré quelques flottements. Réalisation de métier. Interprétation satisfaisante.

Le 11 septembre 2001, dans un quartier résidentiel lavallois, les détectives Maurice et Sylvain poursuivent leur enquête sur les meurtres de trois prédateurs sexuels, tous retrouvés castrés et la bouche pleine de nourriture. La prochaine victime pourrait être Pierre, un voisin libéré la veille après avoir purgé une peine pour actes de pédophilie, bien qu'il ait toujours clamé son innocence. Durant la journée, l'ex-détenu aux abois croise divers résidents de sa rue auxquels il n'avait jamais parlé, dont une mère célibataire désespérément en quête d'amour, un paysagiste excentrique, ainsi que l'épouse dépressive et fugueuse de Sylvain. Parallèlement, cette dernière fraternise avec un voisin comptable aux prises avec un conjoint étouffant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sans se départir de ses aspects bruts, rageurs et mystificateurs, le cinéma de Robert Morin s'ouvre sur l'espoir. C'est ce que laissait entrevoir PETIT POW! POW! NOËL. C'est aussi ce que semble confirmer cette fable tragicomique dénonçant l'individualisme et le refus de comprendre l'autre. Le réalisateur du NÈG' verse en effet pour la première fois dans un optimisme d'une naïveté assumée, proposant une réponse utopique à l'appel à la guerre sainte lancé par le président Bush au soir du fatidique 11 septembre 2001. Délaissant ses procédés stylistiques habituels, qu'il remplace par quelques astuces visuelles amusantes, Morin livre une mise en scène simple mais efficace, qui témoigne de son solide métier. Très fluide, le scénario imbrique assez habilement les destins croisés des différents personnages, à l'exception toutefois de celui du comptable, moins bien développé par ailleurs. L'interprétation d'ensemble est fort satisfaisante.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3