Le Temps qui reste
Le Temps qui reste
L'avis de Mediafilm
Ayant déjà abordé le thème du deuil (et son refus) dans SOUS LE SABLE, peut-être son film le plus accompli, François Ozon récidive en inscrivant cette fois son protagoniste dans la confrontation de sa propre mort. En dépit de quelques scènes convenues et d'un détour de scénario plutôt improbable, l'auteur livre, par petites touches impressionnistes, un portrait sans sentimentalisme et presque philosophique d'un mourant et de son dernier trajet, tout en évacuant les aspects cliniques et délétères de la maladie. Comme toujours chez Ozon, la réalisation se veut fort fluide, mais cette fois, sans ostentation. Égal à lui-même, Melvil Poupaud compose un condamné très convaincant et a priori antipathique, qui finit par emporter l'adhésion du spectateur. Des interprètes de choix l'escortent brillamment à chacune de ses stations, dont Jeanne Moreau, vibrante. Cependant, à l'image de son héros, le film pèche parfois par manque d'émotion.
Synopsis
Alors que sa carrière de photographe de mode va bon train, Romain, 31 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer inopérable. Sachant ses chances de survie très minces, il refuse de se soumettre aux pénibles traitements médicaux. Sans rien révéler de la gravité de son état de santé à ses proches, il choisit de passer les dernières semaines de sa vie comme il l'entend. Il rompt ainsi avec son petit ami et continue de se montrer odieux avec sa soeur. Romain ne se confiera qu'à sa grand-mère. En route vers chez elle, il sympathise avec une serveuse de restoroute qui lui propose un marché très particulier. (sortie en salle le 10 novembre 2006)
Année
2005Genre
DrameDurée
81 min.Origine
FranceInformation
Classification
Genre
Drame
Année
2005
Durée
81 min.
Réalisation
Pays
France
Distribution
Les Films Séville