Fetching Cody
Fetching Cody
L'avis de Mediafilm
Tourné en vidéo avec un budget dérisoire, ce drame sentimental mâtiné de fantaisie évoque une synthèse fauchée et peu inventive de GROUNDHOG DAY, BACK TO THE FUTURE et ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND. Et bien qu'il ait pour théâtre le Downtown Eastside de Vancouver, considéré comme le quartier le plus pauvre du Canada, on ne sent guère l'atmosphère glauque et menaçante des lieux. Ce décalage est particulièrement évident dans la scène d'ouverture, d'un fleur bleue aussi risible que déplacé. Cependant, au fil du récit, et en dépit de quelques passages naïfs et moralisateurs, FETCHING CODY gagne du galon. Ainsi, le film, assez efficacement mis en scène, réserve plusieurs moments cocasses ou troublants, et se conclut sur une note assez touchante. Il en va de même pour le jeu de Jay Baruchel (MILLION DOLLAR BABY) qui, d'abord irritant et presque faux, devient progressivement plus sincère et attachant.
Synopsis
Le monde du petit dealer vancouvérois Art Frankel bascule le soir où Cody Wesson, sa jeune compagne prostituée, tombe dans le coma à la suite d'une surdose. Prêt à tout pour sauver sa bien-aimée, Art rend visite à Harvey, un ami sans-abri qui prétend avoir trouvé une machine à voyager dans le temps. À bord de celle-ci, qui prend la forme d'un vieux fauteuil décoré de lampes de Noël, le jeune homme parvient effectivement à retourner dans le passé, où il s'affaire à réparer les événements malheureux de la vie de Cody. Or, malgré tous ses efforts, la malade demeure toujours dans le coma. De guerre lasse, Art décide d'employer un moyen radical pour empêcher la jeune fille de mourir.
Année
2005Genre
Comédie fantaisisteOrigine
CanadaInformation
Classification
Genre
Comédie fantaisiste
Année
2005
Réalisation
Pays
Canada
Distribution
Les Films Séville