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Emmenez-moi

G
2005
100% est d'accord avec la cote
Flanqué de son neveu, d'un chômeur antillais et d'un éboueur simplet, un ex-légionnaire de Roubaix se rend à pied à Paris pour rencontrer son idole Charles Aznavour.
Road movie parfois attendrissant et rigolo, mais trop artificiel et laborieux dans son traitement. Mélange pas toujours heureux de fantaisie et d'observations sociales. Cabotinage de G. Darmon racheté par ses talents vocaux.

L'avis de Mediafilm

Après Claude François (PODIUM) et Johnny Hallyday (JEAN-PHILIPPE), c'est maintenant au tour de Charles Aznavour de faire l'objet d'un hommage senti dans ce premier film du coscénariste du PÈRE ET FILS de Michel Boujenah. De fait, malgré quelques passages attendrissants ou rigolos, des maladresses de débutant plombent ce road movie pédestre, dans lequel l'observation sociale et la fantaisie ne font pas toujours un heureux ménage. Du reste, les longues flâneries dans les bistrots ou sur le bord des routes donnent l'impression que les protagonistes avancent peu ou prou vers leur destination. Heureusement qu'une commode astuce scénaristique vient relancer l'action et garantir leur arrivée à bon port. Côté traitement, le recours à la caméra subjective apparaît artificiel et pas toujours cohérent. Tournées en vidéo DV, ces images alternent avec celles, en 35 mm, plus nettes et mieux calibrées, dans lesquelles Gérard Darmon, qui en fait des tonnes, interprète avec panache et un talent certain les classiques d'Aznavour.

Synopsis

Alcoolique et vivant de l'aide sociale, Jean-Claude habite à Roubaix avec Benoît, neveu orphelin qu'il a élevé comme son fils. Pour passer à travers les coups durs, l'ex-légionnaire dans la cinquantaine a toujours pu compter sur les compositions inspirantes de son idole Charles Aznavour. Sous l'oeil de la caméra vidéo de Benoît, Jean-Claude enregistre ses remerciements au chanteur, puis décide d'aller lui porter la cassette en mains propres à Paris. Il entreprend alors à pied un périple de 200 kilomètres, que Benoît filme sans relâche. Se joignent aux deux singuliers pèlerins Arsène, un Antillais au chômage exilé en France depuis vingt ans, et Boris, un éboueur simplet d'origine arabe, qui commence toutes ses phrases par «En tout cas». (sortie en salle le 2 février 2007)

Année

2005

Genre

Comédie dramatique

Durée

98 min

Origine

France

Bande-annonce (FR)

Bande-annonce (EN)

Information

Classification

G

Genre

Comédie dramatique

Année

2005

Durée

98 min

Réalisation

Pays

France

Distribution

K-Films Amérique