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Bonsoir, et bonne chance (Good Night, and Good Luck.)

É.-U. 2005. Drame historique de George Clooney avec David Strathairn, George Clooney, Frank Langella. En 1953, les efforts du journaliste de CBS Edward R. Murrow et de son équipe pour faire échec au sénateur Joseph McCarthy. Étude sérieuse sur l'influence des médias, aux résonances toujours actuelles. Dialogues incisifs. Rythme alerte. Excellente reconstitution d'époque. Réalisation assurée. Interprétation de haut vol de D. Strathairn.

Général
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Bonsoir, et bonne chance (Good Night, and Good Luck.)

Général Général

É.-U. 2005. Drame historique de George Clooney avec David Strathairn, George Clooney, Frank Langella.

En 1953, les efforts du journaliste de CBS Edward R. Murrow et de son équipe pour faire échec au sénateur Joseph McCarthy. Étude sérieuse sur l'influence des médias, aux résonances toujours actuelles. Dialogues incisifs. Rythme alerte. Excellente reconstitution d'époque. Réalisation assurée. Interprétation de haut vol de D. Strathairn.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Récompenses
En 1953, Edward R. Murrow, animateur d'une émission d'information au réseau CBS, s'impose comme un modèle d'intégrité journalistique et un partisan de la liberté d'expression. Avec l'aide de son équipe et notamment de son producteur Fred Friendly, Murrow s'ingénie à critiquer ouvertement sur les ondes l'abusive chasse aux sorcières menée par le sénateur Joseph R. McCarthy, qui préside la Commission sur les activités anti-américaines. Malgré la menace du désistement des principaux commanditaires de l'émission, Murrow reçoit l'appui de son grand patron William Paley. McCarthy lui-même porte des accusations contre le journaliste vedette, mettant en doute son impartialité. Mais en dépit des remous provoqués par cette affaire, Murrow poursuit inexorablement son travail de dénonciation.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après CONFESSIONS OF A DANGEROUS MIND, le comédien-cinéaste George Clooney s'intéresse derechef à une personnalité du petit écran, abordant cette fois les thèmes des droits et libertés, du pouvoir des médias et des responsabilités qui s'y rattachent. Appréhendant avec sérieux un sujet aux résonances toujours actuelles, tout en rendant hommage aux pionniers de la télévision, Clooney mise sur des dialogues incisifs, non dénués d'humour, et un montage serré. De plus, il exploite avec brio une splendide palette de noirs et de blancs qui lui permet de glisser astucieusement des images d'archives, faisant ainsi jouer au terrible sénateur du Wisconsin son propre rôle. Le réalisme du film se trouve aussi rehaussé par une reconstitution d'époque remarquable qu'accentuent les intermèdes de jazz chanté, seule trame musicale du film, parfaitement intégrés dans l'action. Au sein d'une distribution admirable, David Strathairn emporte la mise grâce à une interprétation de haut vol.

Texte : Jean Beaulieu

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