Yes
À Londres, une biologiste mariée à un politicien infidèle s'engage dans une liaison passionnée avec un cuisinier d'origine libanaise. ● Oeuvre ambitieuse à portée sociale, philosophique et poétique, minée par un style froid et artificiel. Structure narrative capricieuse. Mise en images maniérée. Interprétation sentie.L'avis de Mediafilm
La réalisatrice d'ORLANDO et de TANGO LESSON a eu l'idée de YES à la suite des attentats du 11 septembre, voulant contribuer par son film au processus de réflexion collective sur les conflits idéologiques divisant l'Occident et l'Orient. Pour ce faire, Sally Potter a imaginé une histoire de passion amoureuse qui va devenir pour les amants un terrain miné sur le plan des idées philosophiques, sociales et religieuses. Adoptant un style d'une élégance raffinée mais froide, la cinéaste ne manque pas d'ambition, tant sur le plan thématique que formel. Mais son film souffre d'une structure narrative capricieuse et dégage dans l'ensemble une impression d'artifice et de préciosité qui limite la portée du discours. La mise en images est plutôt maniérée, mais la bande sonore très recherchée contribue à créer dans quelques passages une atmosphère assez envoûtante. Les interprètes offrent un jeu senti, malgré le côté factice de certains dialogues.
Synopsis
À Londres, une biologiste américano-irlandaise mariée à un politicien très en vue vient de découvrir qu'il la trompe. Durant un somptueux banquet, elle fait la rencontre d'un cuisinier d'origine libanaise à qui elle remet son numéro de téléphone. À son retour d'un voyage d'affaires, la scientifique se jette tête première dans une liaison passionnée avec le jeune homme, qui était chirurgien dans son pays d'origine. Lorsqu'ils ne sont pas en train de faire l'amour, elle et lui s'engagent dans des conversations intellectuelles sur des sujets aussi variés que la science, la politique, la religion, les races, etc. Mais malgré le profond désir que le cuisinier éprouve pour cette femme, il en vient à vouloir l'éloigner de lui en raison de tout ce qui sépare leurs mondes respectifs.
Année
2004Durée
100 min.Origine
Grande-BretagneInformation
Classification
Année
2004
Durée
100 min.
Réalisation
Pays
Grande-Bretagne
Distribution
Mongrel Media