Rock School
Rock School
L'avis de Mediafilm
Si ce personnage coloré qu'est Paul Green pourra sembler familier à bien des spectateurs, c'est parce que son histoire a déjà été portée au grand écran par Richard Linklater dans THE SCHOOL OF ROCK. Très à l'aise devant la caméra, le «vrai» Paul Green se révèle à la fois attachant et agaçant, tendre et méchant. Son profil complexe est rendu avec justesse par le réalisateur Don Argott, qui a bien pris soin de montrer les deux visages du pédagogue-musicien. Cela dit, le cinéaste, qui est aussi musicien, ne cache pas son amour du sujet. Ce parti pris transparaît dans son approche à la fois vivante et empathique. Si Green est la vedette du film, ses élèves y tiennent aussi un rôle important. Leurs propos confèrent à ROCK SCHOOL une bonne dose d'humour. Sur le plan du traitement, le recours au format DV donne à l'exercice un cachet un peu brouillon qui renvoie à la devise «do it yourself», si chère à Paul Green. Cette particularité résume également le message véhiculé par le film: pour réussir, en musique comme dans la vie, il importe de croire en ses possibilités et d'être prêt à travailler fort. Notons, en terminant, qu'Argott a construit son film selon une structure narrative en trois actes populaire dans le cinéma de fiction (il dit s'être inspiré du film THE BAD NEWS BEARS), qui s'avère ici fort efficace.
Synopsis
Après avoir abandonné son rêve de devenir musicien vedette, le guitariste Paul Green fonde à Philadelphie une école où il enseigne à des jeunes de 9 à 17 ans les rudiments du rock classique. Appliquant une méthode pédagogique peu orthodoxe, Green n'hésite pas à engueuler vertement ses élèves quand il juge que ceux-ci ne fournissent pas l'effort nécessaire. Cette technique-choc produit des résultats: si certains abandonnent, d'autres, stimulés, sont poussés à se dépasser. Les plus doués réussissent même à maîtriser les compositions complexes du regretté Frank Zappa. Ils auront l'occasion de les interpréter devant une foule de connaisseurs lors d'un festival appelé Zappanale. Depuis les coulisses, Paul Green observe leur performance. Il avoue que, hormis la naissance de son fils, aucun événement ne l'avait rendu aussi fier.
Année
2004Genre
DocumentaireDurée
93 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Documentaire
Année
2004
Durée
93 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Alliance Vivafilm