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Personne ne sait (Daremo Shiranai)

Jap. 2004. Drame de moeurs de Hirokazu Kore-eda avec Yuya Yagira, Auy Kitaura, Hiei Kimura. Quatre enfants abandonnés par leur mère vivent seuls pendant plusieurs mois dans un petit logement de Tokyo. Récit bouleversant jouant sur une tension dramatique subtile entre le monde adulte et celui de l'enfance. Traitement au ton réaliste et allusif. Réalisation à la fois dépouillée et fortement expressive. Interprétation très naturelle.

13 ans +
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Personne ne sait (Daremo Shiranai)

13 ans + 13 ans +

Jap. 2004. Drame de moeurs de Hirokazu Kore-eda avec Yuya Yagira, Auy Kitaura, Hiei Kimura.

Quatre enfants abandonnés par leur mère vivent seuls pendant plusieurs mois dans un petit logement de Tokyo. Récit bouleversant jouant sur une tension dramatique subtile entre le monde adulte et celui de l'enfance. Traitement au ton réaliste et allusif. Réalisation à la fois dépouillée et fortement expressive. Interprétation très naturelle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Capri Films Releasing
Récompenses
À Tokyo, Keiko élève seule ses quatre enfants, nés de pères différents, en comptant beaucoup sur l'aide de l'aîné Akira qui, du haut de ses 12 ans, prend en charge plusieurs tâches dans la maisonnée. De peur de perdre son nouveau logement, Keiko a fait croire au propriétaire qu'elle n'avait qu'un enfant. Ainsi, seul Akira peut aller et venir comme bon lui semble, tandis que ses soeurs Kyoko et Yuki et son frère Shigeru doivent demeurer terrés en permanence dans le petit logis. Un jour, Keiko laisse une note et de l'argent à Akira, lui annonçant qu'elle doit s'absenter pour une longue période. Au fil des mois qui passent, les enfants n'ont plus aucune nouvelle de leur mère et doivent alors se débrouiller seuls, sans oser alerter les autorités, de peur qu'on les sépare.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspiré librement d'un fait divers, ce nouveau film de Hirakazu Kore-eda (MABOROSI, AFTER LIFE) joue sur une tension dramatique subtile entre le monde adulte et celui de l'enfance. Le jeune héros, admirable de courage et de dignité, est le vecteur de cette tension, son nouveau statut de chef de famille venant compromettre l'épanouissement de son imaginaire et de son innocence de gamin, et vice versa, puisque sa candeur et son goût du jeu finissent aussi par ébranler son sens des responsabilités. Le film se nourrit constamment de cette dualité, une matière riche pour explorer la psychologie complexe de l'enfance. L'oeuvre tire également profit du contraste marqué entre le huis clos étouffant du petit logement et les scènes où l'aîné sort dans Tokyo, qui devient parfois pour lui un immense terrain de jeu. À l'image de son protagoniste, NOBODY KNOWS se veut souvent une oeuvre fuyante sur le plan de l'émotion, d'une apparente dureté, qui laisse néanmoins percer des brèches d'attendrissement et de touchante vulnérabilité. L'auteur pousse très loin son souci de naturalisme dans l'observation des gestes du quotidien, qui se répercute sur sa direction d'acteurs, mais il parvient également à imposer un degré de stylisation dans l'image, cultivant avec un art consommé le goût de l'allusif. Il en résulte une oeuvre dépouillée, fortement expressive et ultimement bouleversante.

Texte : Martin Girard

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