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Nouvelle-France

Can. 2004. Drame de Jean Beaudin avec Noémie Godin-Vigneau, David La Haye, Juliette Gosselin. En 1759, à Québec, les amours d'une jeune mère veuve et d'un coureur des bois connaissent une issue tragique. Scénario épisodique et peu convaincant. Contexte historique valable servant de toile de fond à une romance truffée de clichés. Dialogues frôlant parfois le ridicule. Réalisation appliquée. Musique envahissante et appuyée. Interprétation sincère.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Nouvelle-France (Nouvelle-France)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2004. Drame de Jean Beaudin avec Noémie Godin-Vigneau, David La Haye, Juliette Gosselin.

En 1759, à Québec, les amours d'une jeune mère veuve et d'un coureur des bois connaissent une issue tragique. Scénario épisodique et peu convaincant. Contexte historique valable servant de toile de fond à une romance truffée de clichés. Dialogues frôlant parfois le ridicule. Réalisation appliquée. Musique envahissante et appuyée. Interprétation sincère.

Genre :
Année :
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Scénario :
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Musique :
En 1758, à Québec, une idylle se dessine entre François Le Gardeur, un fils de bourgeois possédant une âme de coureur des bois, et la jeune mère veuve Marie Carignan, surnommée Marie-Loup en raison de sa connaissance des remèdes amérindiens. Mais leurs amours sont contrariées par le curé Blondeau, secrètement épris de Marie. De sorte qu'au lendemain de la conquête de la Nouvelle-France par l'Angleterre, croyant à tort que François l'a quittée, la jeune femme épouse l'ancien officier Xavier Maillard. Or, quelque temps après, François revient et se prépare à fuir avec Marie et sa fillette France. Mais ce projet est contrecarré par le violent Xavier. Lorsque ce dernier est trouvé assassiné, son épouse, que plusieurs prennent pour une sorcière, est jugée pour meurtre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plus gros budget de l'histoire du cinéma québécois (33 000 000$), tourné simultanément en français et en anglais avec une distribution internationale, NOUVELLE-FRANCE, qui se proposait de revenir sur un épisode douloureux de notre histoire tout en s'inspirant librement du récit de La Corriveau, générait de grandes attentes. Hélas, le résultat laisse beaucoup à désirer. Épisodique à la manière d'une série télévisée, le scénario ne convainc guère. Si le contexte historique s'avère valable, il sert essentiellement de toile de fond à une intrigue sentimentale fertile en trahisons de toute sorte, qui apparaît plutôt fabriquée et bourrée de clichés. Mais le principal problème du film réside dans son traitement, grandiloquent et sans humour, qui oblige en outre le spectateur à se farcir de la première à la dernière minute la musique pompière de Patrick Doyle, qui vient appuyer sans subtilité tous les moments dramatiques du récit. Appliquée et dénuée d'invention, la mise en scène est totalement dépourvue du souffle épique que réclamait le sujet. Néanmoins, les interprètes livrent des performances sincères, même s'ils doivent débiter des dialogues qui frôlent parfois le ridicule, dans un français international très peu crédible pour l'époque décrite.

Texte : Louis-Paul Rioux

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