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La Pension des étranges

G
2004 ·
100% approuvent la cote
(1 vote)
Pour mieux aider sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, une jeune femme ouvre chez elle une petite pension pour personnes âgées.
Récit chaleureux et nimbé de quelques touches fantaisistes, mais au ton trop démonstratif. Personnages esquissés de façon un peu superficielle. Facture modeste et sans éclat. Interprétation inégale.

L'avis de Mediafilm

LA PENSION DES ÉTRANGES ne va pas sans rappeler LA CRISE de Coline Serreau par son récit d?un personnage qui, lorsque son univers individualiste et axé sur la performance bascule, décide de se tourner vers des valeurs communautaires en fondant en quelque sorte une famille reconstituée. Signant un film de facture modeste, Stella Goulet tente d?illustrer son propos avec un humour chaleureux et un montage qui fait parfois preuve d?une certaine invention. Cependant, le film adopte un ton plutôt démonstratif qui provient peut-être de l?expérience de la cinéaste dans le documentaire pédagogique. De fait, le spectateur de LA PENSION DES ÉTRANGES peut se demander à l?occasion s?il n?est pas en train de regarder un film essentiellement conçu pour servir de préliminaire à un quelconque débat télévisé. Parfois appuyé et maladroit, souffrant d?une mise en scène peu éclatante malgré ses touches fantaisistes, l'ensemble peine à mettre en valeur son imposante distribution. Il faut dire que les interprètes doivent composer avec des personnages parfois insuffisamment étoffés. Comme quoi les meilleures intentions ne font pas toujours les meilleurs films...

Jean-Philippe Gravel

Synopsis

Lors d'une journée fatidique, la femme d'affaires Maryse apprend coup sur coup qu'elle vient de perdre son emploi, que son conjoint l'a quittée et que sa mère, sujette à des périodes de confusion, a été arrêtée pour vol à l'étalage. Tenant à s'occuper de cette dernière, qui souffre en fait de la maladie d'Alzheimer, Maryse décide d'ouvrir chez elle une pension pour personnes en perte d'autonomie, à qui elle prodiguera les soins nécessaires, avec l'aide d'un employé dévoué, Étienne. Or, tandis que la vie des pensionnaires est compliquée par des vols en série, Maryse est séduite par Walter, un poseur de systèmes d'alarme qui finit par accaparer toute son attention, au grand désarroi de ses clients et d'Étienne. (sortie en salle le 17 janvier 2004)

Année

2004

Genre

Comédie dramatique

Origine

Canada

Information

Classification

G

Genre

Comédie dramatique

Année

2004

Réalisation

Pays

Canada

Québec

Distribution

Cinéma libre