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La Passion du Christ (The Passion of the Christ)

É.-U. 2004. Drame religieux de Mel Gibson avec Jim Caviezel, Maïa Morgenstern, Monica Bellucci. Les douze dernières heures de la vie de Jésus. Illustration percutante et ultraviolente du supplice du Christ. Utilisation de langues anciennes dans les dialogues. Mélange d'hyperréalisme et de stylisation. Réalisation élaborée aux effets souvent insistants. Interprétation convaincue mais peu nuancée

16 ans + (violence)
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La Passion du Christ (The Passion of the Christ)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2004. Drame religieux de Mel Gibson avec Jim Caviezel, Maïa Morgenstern, Monica Bellucci.

Les douze dernières heures de la vie de Jésus. Illustration percutante et ultraviolente du supplice du Christ. Utilisation de langues anciennes dans les dialogues. Mélange d'hyperréalisme et de stylisation. Réalisation élaborée aux effets souvent insistants. Interprétation convaincue mais peu nuancée

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Équinoxe Films
Tandis qu'il prie au jardin de Gethsémani, Jésus voit apparaître un personnage satanique, qu'il repousse en écrasant le serpent ayant émergé de son vêtement. Cette nuit-là, trahi par Judas, le Christ est arrêté par des soldats et conduit brutalement devant les grands prêtres juifs. Ceux-ci l'accusent de blasphème et le traînent devant Ponce Pilate pour obtenir sa condamnation à mort. Bien qu'il rejette les accusations qui pèsent sur le prisonnier, le préfet romain demeure soucieux d'éviter la colère de la foule. Aussi, il ordonne que Jésus soit flagellé. Après cette terrible séance de torture, qui se déroule sous les yeux de Marie, la mère de Jésus, ce dernier est finalement condamné à être crucifié. Le corps ensanglanté et croulant sous le poids de la croix, il entreprend alors la marche vers le calvaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Très élaborée sur le plan technique, cette oeuvre illustre les dernières heures de la vie du Christ avec un sens du drame percutant. D'entrée de jeu, l'utilisation de langues anciennes pour les dialogues (araméen et latin) semble dénoter un souci d'authenticité dans l'approche du sujet. Or, cette volonté de réalisme se manifeste surtout dans les aspects ultraviolents du film, qui se présente comme l'illustration méticuleuse, quoique parfois stylisée, d'un long supplice. En effet, l'auteur ne recule devant aucun ralenti, gros plan et effet sonore tonitruant pour souligner chaque détail cruel de la Passion. Aussi, à force d'insister autant sur les souffrances physiques imposées à Jésus, le film en vient à dégager un climat d'une morbidité accentuée, dont l'effet traumatisant sur le spectateur semble parfois être la principale raison d'être du projet. Cette approche emphatique, qui se démarque par rapport à la retenue des textes évangéliques, aboutit évidemment à une oeuvre impressionnante au premier degré, même si elle ne favorise pas une réflexion théologique aussi poussée qu'on l'aurait souhaité. Par contre, l'utilisation des flash-back crée des analogies intéressantes, tant sur le plan symbolique que psychologique. Très convaincus, les interprètes jouent toutefois sur une gamme limitée d'émotions, en l'occurrence la souffrance, la colère, l'indignation et la pitié.

Texte : Martin Girard

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