L' avis d'un fou (L'Avis d'un fou)
L' avis d'un fou (L'Avis d'un fou)
L'avis de Mediafilm
Pas plus cinéaste qu'humoriste ou politicien, François Gourd s'est engagé dans cette aventure cinématographique avec toute la ferveur, la folie et l'autodérision qui le caractérisent. Sans se préoccuper de cohérence narrative, le trublion compose un curieux assemblage à partir de ses abondantes archives, illustrant ses coups d'éclat, ses spectacles audacieux et son engagement social. Son parcours, erratique il va sans dire, rejoint celui de plusieurs artistes d'ici et d'ailleurs qui cautionnent, par leur seule présence dans le film, la démarche étonnante de Gourd; une démarche que ses deux jeunes fils jugent cependant avec plus de nuances. Le film est à l'image du caractère flamboyant du personnage, qui n'hésite pas à se mettre (littéralement) à nu et à rire autant de lui-même que des autres, ce dont il ne se prive pas, entre autres en tant qu'entarteur. Toutefois, le plaidoyer de Gourd en faveur de la folie libératrice n'est jamais vraiment explicité, tout comme les raisons de son congédiement du Cirque du Soleil, où il fut engagé, à grands renforts de publicité, à titre de «fou du roi». Et pourtant, comme une ultime provocation, c'est après le générique de fin que, dans un discours d'un sérieux étonnant, Gourd enjoint le public à faire preuve de créativité et de fantaisie devant un monde absurde et matérialiste.
Synopsis
François Gourd est-il un amuseur public, un artiste d'avant-garde ou un bouffon au bord de la folie? Un peu tout cela et bien plus encore, si l'on en croit cette autobiographie illustrant «les meilleurs moments» de sa vie ainsi que ceux de la contre-culture québécoise des trente dernières années. De son enfance en Abitibi jusqu'à ses toutes récentes performances, le film présente les faits d'armes de celui qui a côtoyé Jacques Ferron, Patch Adams, Guy Laliberté, Armand Vaillancourt et tant d'autres. Dans un amalgame d'images d'archives personnelles et télévisuelles, on voit Gourd vanter le programme du Parti Rhinocéros, décrire la vocation du célèbre bar Les Foufounes électriques, dont il est un des fondateurs, ou faire l'éloge de la masturbation. (sortie en salle le 10 novembre 2006)
Année
2004Genre
Film d'essaiDurée
74 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Film d'essai
Année
2004
Durée
74 min.
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
K-Films Amérique