Cette plongée dans une Amérique qui déguise la morale en statistiques (...) s'avère plus passionnante que son traitement cinématographique. De facture assez lourde, (...) KINSEY fige les protagonistes dans ce que la biographie à l'hollywoodienne produit de plus académique.

(...) Condon évite au maximum toute tendance à la psychologie en se contentant plutôt d'observer, d'épingler l'un ou l'autre détail, tout comme Kinsey (...) consignait avec minutie ses témoignages... Cette distance permet au réalisateur de ne jamais verser dans le panégyrique.

[Laura] Linney marvelously conveys the diverse qualities that make Clara a woman able to cope with such a man, one whose behavior demands even greater flexibility and understanding as the years go on. (...) Supporting turns are convincing and uniformly energized.

[On aurait] pu craindre un récit biographique polémiste (...) désirant à tout prix [condamner et sacraliser]. Il n'en est rien. (...) Condon aura voulu éviter le monument en l'honneur de l'homme (...) au profit d'une chronique qui incorpore aux événements passés des iniquités (...) qui affectent le présent.

(...) KINSEY (...) est (...) interprété avec doigté par Liam Neeson. (...) Avec des touches d'humour et beaucoup d'humanité, le film évoque ces romans historiques qui sont fidèles aux faits tout en racontant bien une histoire. C'est passionnant et instructif.

This fine film reminds us of the dangers of allowing conservative social pressure to shut up  those who have a dissenting opinion.

L'un des aspects les plus fascinants du récit réside (...) dans le personnage de Clara (formidable Laura Linney), l'épouse adorée. (...) Magnifiquement écrit et interprété, KINSEY (...) est conçu avec intelligence et sensibilité.

(...) le cinéaste Bill Condon (...) a tiré un film plus classique qu'académique, d'une certaine inventivité mais surtout d'une grande élégance. (...) La grâce d'un Milos Forman semble flotter sur ce projet raconté avec fluidité et maestria.