Fr. 2004. Documentaire de Maria de Medeiros . Lors du festival de Cannes 2002, l'actrice Maria de Medeiros explore les rapports parfois tumultueux entre les réalisateurs et les critiques. Document aussi amusant que révélateur. Rencontre privilégiée avec le gratin du septième art et les figures de proue de la critique cinématographique mondiale. Rythme vif. Accompagnement musical agréable.
Lors du festival de Cannes 2002, l'actrice Maria de Medeiros explore les rapports parfois tumultueux entre les réalisateurs et les critiques. Document aussi amusant que révélateur. Rencontre privilégiée avec le gratin du septième art et les figures de proue de la critique cinématographique mondiale. Rythme vif. Accompagnement musical agréable.
Actrice confirmée (HENRY & JUNE, L'HOMME DE MA VIE, PULP FICTION, DES NOUVELLES DU BON DIEU, LE POLYGRAPHE), la Portugaise Maria de Medeiros est passée à la réalisation en 2000 avec CAPITAINES D'AVRIL (demeuré inédit en salles au Québec). Pour son deuxième film, elle s'essaie avec bonheur au documentaire, levant le voile sur une profession souvent décriée mais largement méconnue, celle de critique de cinéma. C'est armée d'une caméra vidéo numérique que de Medeiros a mené son enquête auprès du gratin du septième art et des figures de proue de la critique cinématographique mondiale. Son film se divise en plusieurs sections thématiques coiffées de titres ironiques, souvent empruntés au langage amoureux, histoire de mettre en évidence les rapports tendus, proches de ceux d'un vieux couple, entre réalisateurs et critiques qui, par ailleurs, partagent un amour inconditionnel pour le cinéma et la création artistique en général. Truffé d'anecdotes juteuses, mais également de confidences plus profondes, voire philosophiques, JE T'AIME... MOI NON PLUS s'avère aussi amusant que révélateur. L'ensemble profite d'un rythme vif, les multiples bouts d'entrevues étant découpés de façon à ne jamais durer plus d'une minute. Des chansons aux accents brésiliens viennent agréablement ponctuer les diverses interventions.
Texte : Louis-Paul Rioux