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Héros imaginaires (Imaginary Heroes)

13
2004 · · Imaginary Heroes (ang)
100% est d'accord avec la cote
Après le suicide du fils aîné, les membres d'une famille vivant dans une banlieue cossue traversent une grave crise.
Scénario chargé de situations mélodramatiques. Regard teinté de pessimisme. Réalisation honnête. Interprétation sensible de S. Weaver.

L'avis de Mediafilm

À 25 ans, Dan Harris représente une figure montante du cinéma américain, comme scénariste (X-MEN 2 et le prochain SUPERMAN RETURNS, deux films de Bryan Singer) et maintenant comme réalisateur avec IMAGINARY HEROES, dont il signe également le scénario. Toutefois, son premier long métrage se contente de s'inscrire dans le sillage d'autres productions disséquant les turpitudes des banlieusards. En effet, le récit évoque à maints égards ORDINARY PEOPLE, AMERICAN BEAUTY ou THE ICE STORM (dans lequel on retrouvait déjà Sigourney Weaver). Une fois encore, le tableau n'a rien d'enchanteur, chargé de situations au fort potentiel mélodramatique (suicide, cancer, inceste, crises conjugales, agressions physiques, etc.), autant de thèmes dont la surenchère en atténue parfois la portée. Malgré cet air de déjà vu, et un scénario qui ne sait que faire de certains personnages vite esquissés, ce film assez bien réalisé regorge de dialogues mordants et de scènes à l'ironie douce-amère. Sigourney Weaver incarne avec aplomb et sensibilité une mère à la morale élastique qui, devant ses enfants, ne prétend pas détenir la vérité. À ses côtés, dans la peau d'un adolescent confus et timoré, Emile Hirsch fait preuve d'une étonnante justesse.

André Lavoie

Synopsis

Matt Travis, espoir olympique en natation envié de tous et talonné par son père Ben, se suicide sans raison apparente. Au sein de sa famille vivant dans une banlieue cossue, cette tragédie provoque de nombreuses remises en question, particulièrement pour Tim, le fils cadet, et Sandy, sa mère. D'un naturel timide et d'allure frêle, Tim se sent en partie responsable de la mort de Matt, culpabilité renforcée par l'hostilité de Ben à son égard et le culte morbide qu'il voue toujours au défunt. De son côté, Sandy, prenant ses distances face à son mari, tente de se rapprocher de Tim, ainsi que de sa fille Penny; elle affiche aussi une attitude anti-conformiste qui déplaît parfois dans le voisinage. Forcée de séjourner à l'hôpital à la suite d'un malaise, la mère de famille apprend qu'elle est atteinte d'un cancer.

Année

2004

Genre

Drame psychologique

Origine

États-Unis

Information

Classification

13

Genre

Drame psychologique

Année

2004

Réalisation

Pays

États-Unis

Distribution

Atopia