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Wonderland

É.-U. 2003. Drame de moeurs de James Cox avec Val Kilmer, Kate Bosworth, Josh Lucas. En 1981, un acteur de films pornographiques est impliqué dans un quadruple meurtre commis dans la maison d'un dealer de Los Angeles. Récit sordide inspiré de faits vécus. Structure narrative morcelée adoptant plusieurs points de vue. Réalisation électrisante. Jeu nerveux à souhait des interprètes.

16 ans + (violence)
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Wonderland (Wonderland)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2003. Drame de moeurs de James Cox avec Val Kilmer, Kate Bosworth, Josh Lucas.

En 1981, un acteur de films pornographiques est impliqué dans un quadruple meurtre commis dans la maison d'un dealer de Los Angeles. Récit sordide inspiré de faits vécus. Structure narrative morcelée adoptant plusieurs points de vue. Réalisation électrisante. Jeu nerveux à souhait des interprètes.

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Après s'être enrichi au cours des années 1970 en tournant des dizaines de longs métrages pornographiques, l'acteur John Holmes a dilapidé sa fortune dans la drogue. Il se retrouve obligé de recourir au vol pour continuer à payer les revendeurs qui le fournissent en cocaïne. Mais en juin 1981, Holmes est arrêté par la police qui le soupçonne d'être impliqué dans un quadruple meurtre commis dans la maison d'un dealer de la rue Wonderland, à Los Angeles. Grâce aux témoignages de Holmes, de sa petite amie Dawn, de sa femme Sharon et de l'associé du dealer assassiné, les enquêteurs découvrent que le riche homme d'affaires californien Eddie Nash aurait organisé ce crime pour se venger d'avoir été cambriolé par des copains de l'acteur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le cinéaste Paul Thomas Anderson s'était déjà inspiré de la vie de l'acteur porno John Holmes pour créer le personnage de Dirk Diggler (joué par Mark Wahlberg) dans BOOGIE NIGHTS. WONDERLAND poursuit en quelque sorte la déchéance finale décrite dans le film d'Anderson en montrant comment le vrai Holmes s'est retrouvé impliqué dans un règlement de compte crapuleux. Le jeune réalisateur James Cox s'est entouré de trois scénaristes pour construire ce récit morcelé adoptant plusieurs points de vue, conférant à cette histoire sordide des allures de RASHOMON. Ce procédé narratif permet d'illustrer tout à la fois la mégalomanie et la vacuité de ce milieu dans lequel la consommation de drogue est effarante. On assiste également à la détresse d'un homme dont le charme naturel n'opère plus, un aspect mis en évidence par le jeu nerveux de Val Kilmer, entouré de comédiens tout aussi exaltés que lui. Si la noirceur du propos risque d'en rebuter plus d'un, l'ensemble profite néanmoins d'une réalisation électrisante appuyée par un montage percutant. Le film se termine sur un plan d'un cynisme consommé qui rend parfaitement l'ironie du titre.

Texte : André Caron

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