É.-U. 2003. Thriller de Quentin Tarantino avec Uma Thurman, Lucy Liu, Sonny Chiba. Laissée pour morte à son mariage par les membres de son ancienne organisation criminelle, une tueuse professionnelle exerce sur eux une terrible vengeance. Hommage déroutant et ludique aux films de samouraï et aux westerns spaghetti. Réalisation fulgurante et constamment inventive. Passages d'une violence inouïe. Jeu très intense d'U. Thurman. (sortie en salle: 10 octobre 2003)
Laissée pour morte à son mariage par les membres de son ancienne organisation criminelle, une tueuse professionnelle exerce sur eux une terrible vengeance. Hommage déroutant et ludique aux films de samouraï et aux westerns spaghetti. Réalisation fulgurante et constamment inventive. Passages d'une violence inouïe. Jeu très intense d'U. Thurman. (sortie en salle: 10 octobre 2003)
KILL BILL VOL. 1 est la première moitié du nouveau film très attendu de Quentin Tarantino, dont la deuxième partie ne sortira qu'en avril 2004. Il s'avère difficile de bien juger une oeuvre que l'on sait incomplète et dont le véritable enjeu dramatique ne sera résolu que dans le prochain volet. Il est toutefois impossible de ne pas reconnaître d'emblée la verve cinématographique fulgurante dont fait preuve le réalisateur dans ce premier épisode. Six ans après JACKIE BROWN, son dernier film, Tarantino démontre qu'il n'a rien perdu de son inventivité, ne serait-ce que dans son style narratif éclaté dont l'originalité se renouvelle sans cesse. Il offre ici un hommage aussi déroutant que ludique aux films de samouraï et aux westerns spaghetti, tout en s'imprégnant totalement de la culture nipponne, allant jusqu'à proposer de longs segments dialogués en japonais et un dessin animé d'inspiration manga d'une extrême brutalité. La violence elle-même devient un parti pris esthétique qui, par son excès, risque d'en choquer plus d'un, bien que cette démesure hautement fantaisiste s'apparente surtout à un ballet grand-guignolesque de nature à provoquer chez le spectateur une hilarité complice et cathartique. En plus de multiplier les prouesses athlétiques, Uma Thurman offre un jeu dramatique d'une très grande intensité.
Texte : André Caron
Par : Jason Plante, Gatineau
KILL BILL vol. 1 est d'une violence inouie (d'ou la cote 18+), jamais tant exploitee par Tarentino qui, sans cliche, jongle ici avec la vengeance d'une mariee laissee pour morte par sa gang de petits maques. Des les premieres scenes, on ne peut s'empecher de rire de cette mongo-afro qui se laisse perir la main dans sa boite a cornflakes... Uma Thurman se prouve quasi eternelle, apres ses visites nebuleuses dans le monde mafieux de Pulp Fiction. Un role tant physique, que pshycologique (assumer sa vengeance au sein d'un nipon qui lui a taillade son samourai parfait pour sa vengeance). Evidemment, je prefere Jackie Brown (plus sobre) ou ses sordides drames de guerre (Inglourious Basterds), mais ca vaut quand meme un beau...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Quel film endiablé! Je crois que c'est mon favoris de Tarantino. Le vol 1 et le 2 forment une oeuvre unique, une sorte d'apothéose western-samouraï que tous amateurs de films d'action rêveraient de réaliser!
J'attribue à ce film la Cote
Odile Tremblay - Le Devoir
Montage serré, scènes chocs, rythme d'enfer. (...) Nous sommes du côté du conte et de la représentation symbolique. Les références (...) sont multiples mais cinématographiques. On retrouve l'esprit des westerns spaghettis, (...) [des] grandes épopées japonaises, mâtinées de films de kung fu.
Luc Perrault - La Presse
Sur [un] canevas plutôt mince, Tarantino a brodé quelques tableaux d'une maîtrise remarquable. Le rouge dès le début s'impose comme la couleur dominante. Sang et couchers de soleils se conjuguent comme des appels constants du drame initial.
Dimitri Katadotis - Voir
(...) Tarantino a (...) morcelé son film en chapitres qui sont aussi digressifs que progressifs. En résulte un excitant exercice de style à saveur pop. (...) Au final, le premier épisode de KILL BILL apparaît comme un prétexte pour sa séquence de clôture: un combat de 20 minutes.
Mike Goodridge - Screen Daily
The fight sequences, choreographed, of course, by Yuen Woo-ping (THE MATRIX films), (...) are a blend of Samurai swordplay and Chinese martial arts and, as shot by Tarantino, are riveting and balletic to watch - a relief after the overuse of the form in bland Hollywood movies.
Yseult Picard - Échos Vedettes
Malgré un thème revisité maintes fois, (...) Tarantino réussit à garder notre intérêt du début jusqu'à la fin. (...) L'esthétisme des images (...) et la musique sont autant de clins d'oeil du réalisateur à des [cinéastes] dont il semble avoir (...) absorbé le travail, tellement il le reproduit avec aisance.
A.O. Scott - The New York Times
Mr. Tarantino shoots the elliptical curves of Ms. Thurman's face in extreme close-up, his wide shots emphasize her tall, willowy frame, and at one point the camera lingers on her long, strangely shaped toes for what seems like an entire reel.
Quentin Tarantino - La Presse
"KILL BILL est (...) le premier de mes films qui se déroule dans un monde (...) fantaisiste. Oui, le film est incroyablement violent, mais il est aussi amusant en diable. KILL BILL est ce genre de films qui se déroulent dans un univers de cinéma qui n'a strictement rien à voir avec la réalité."
Todd McCarthy - Variety
Beautifully made picture is immeasurably boosted by Sally Menke's exceedingly dynamic and fluid editing, which cuts on the action in the big scenes while establishing a gradually accelerating pace to the film overall, and Robert Richardson's deeply inventive cinematography.
Georges Blanc - Ciné-Feuilles
Il ne nous a jamais été donné d'assister à une telle débauche de (...) sang. (...) Et si l'on ne peut s'empêcher de souligner l'incontestable qualité de la réalisation, on se demande ce qui a pu se passer dans la tête du talentueux Tarantino pour qu'il se rende coupable d'un tel forfait.
Marie-Lorraine Roussel - ROC
On retrouve dans KILL BILL VOLUME 1 les principaux ingrédients qui ont fait le succès de PULP FICTION: une mise en scène riche et pleine d'inventivité, (...) un rythme effréné, un humour décapant et une bande originale étonnante et inspirée.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Plus versé dans l'arrosage surabondant de ketchup que dans le jet de bol de riz en pleine poire, KILL BILL déroule des épisodes plus ou moins appréciables, mais la très longue séquence finale (...) est un époustouflant morceau de bravoure.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
C'est un des films les plus stylés que j'ai vu, il y a du noir et blanc, de la couleur et même de l'animation, les scènes d'action sont impressionnantes et drôles
J'attribue à ce film la Cote