É.-U. 2003. Comédie fantaisiste de Jon Favreau avec Will Ferrell, James Caan, Zooey Deschanel. Un homme élevé par les lutins du Père Noël quitte le Pôle Nord pour retrouver son vrai père à New York. Scénario enjoué aux gags tantôt réjouissants, tantôt infantiles. Mélange de satire et de mièvrerie. Rythme allègre. Illustration colorée et parfois inventive. W. Ferrell à l'aise dans le rôle d'un personnage d'une candeur désarmante.
Un homme élevé par les lutins du Père Noël quitte le Pôle Nord pour retrouver son vrai père à New York. Scénario enjoué aux gags tantôt réjouissants, tantôt infantiles. Mélange de satire et de mièvrerie. Rythme allègre. Illustration colorée et parfois inventive. W. Ferrell à l'aise dans le rôle d'un personnage d'une candeur désarmante.
Will Ferrell est décidément sur la bonne voie pour faire sa place parmi les vedettes de Hollywood. Après avoir aiguisé ses dons comiques dans de nombreux sketches de l'émission «Saturday Night Live» et dans quelques rôles plus ou moins reluisants au cinéma, Ferrell semble maintenant parti pour la gloire grâce aux succès, coup sur coup, de OLD SCHOOL et de ce ELF plutôt sympathique. De fait, le comédien démontre qu'il est à l'aise autant dans le style comique «adolescent» un peu polisson de OLD SCHOOL que dans celui, nettement plus familial et infantile, de ELF, un conte de Noël où la satire côtoie la mièvrerie. Dans ce rôle d'humain élevé parmi des lutins, Ferrell démontre une facilité désarmante à jouer un personnage dont la candeur est mêlée d'un enthousiasme contagieux devant les choses les plus banales de la vie. Avant de sombrer vers la fin dans le sirupeux d'usage, ELF parvient à maintenir un équilibre agréable entre un humour ironique assez réjouissant et un style comique plus familial destiné à rejoindre les enfants. Toute la première partie du film, située au village du Père Noël, jouit d'une illustration colorée et inventive que n'aurait sans doute pas reniée un Tim Burton. La suite, se déroulant à New York, est tournée de façon plus conventionnelle, mais néanmoins satisfaisante.
Texte : Martin Girard