La Vie comme elle va
La Vie comme elle va
L'avis de Mediafilm
Jean-Henri Meunier résume en peu de mots sa conception du documentaire dans LA VIE COMME ELLE VA: «Je filme comme on voisine». Cette approche à la fois décontractée et respectueuse imprègne son long métrage de part en part, ayant permis au réalisateur d'être accueilli avec générosité et confiance par les gens de l'endroit. Meunier avait visiblement l'embarras du choix en suivant, sur une longue période, tous ces personnages si attachants et colorés; ils n'ont pas accompli de grands exploits mais se singularisent par leur philosophie de vie, leur engagement humanitaire, leurs positions politiques ou leurs petites manies (Céline Causse, une centenaire, chante l'Internationale à tue-tête et à toute heure du jour; Jean-Louis Raffy, un retraité sans le sou, ne va chercher son courrier qu'une fois chaque mois par crainte de recevoir des mauvaises nouvelles). Cette belle mosaïque de vies toutes simples, que les villageois dédient à la terre ou à leurs concitoyens (bien que certains cultivent surtout la misanthropie), illustre comment il suffit de jeter un regard attentif pour débusquer l'inattendu dans des lieux en apparence calmes et sans histoires. Le village de Najac a bien plus à offrir que ses montagnes, ses châteaux et ses champs de blé; Meunier en dévoile toute l'humanité.
Synopsis
En 1995, le cinéaste Jean-Henri Meunier a décidé de quitter Paris pour s'installer dans le petit village de Najac, en Aveyron. Dès lors, avec la caméra d'un ami, il s'est intéressé à ses voisins, et peu à peu aux autres habitants de l'endroit. Tous mènent une existence paisible, rythmée par les saisons, certains étant dans la fleur de l'âge et d'autres centenaires. Quelques-uns possèdent des rituels et des habitudes un peu étranges tandis que d'autres cachent tant bien que mal une certaine amertume. On fait ainsi la connaissance, entre autres, d'Arnaud Barre, le chef de gare qui aime bien faire la sieste, de Hubert Bouyssières, maire de la ville qui s'acquitte de ses fonctions depuis 56 ans sans interruption, ou encore de Jacky Dejhonge, exerçant le métier de clown pour dérider les enfants victimes de la guerre, notamment ceux de Bosnie.
Année
2003Genre
DocumentaireOrigine
FranceInformation
Classification
Genre
Documentaire
Année
2003
Réalisation
Pays
France
Distribution
Les Films Séville