É.-U. 2003. Comédie policière de Ron Shelton avec Harrison Ford, Josh Hartnett, Lena Olin. Diverses tracasseries ralentissent l'enquête de deux détectives sur les meurtres des membres d'un groupe de musique hip hop. Mélange désordonné d'action musclée et de comédie de moeurs. Récit truffé de sous-intrigues parfois anecdotiques. Plusieurs trouvailles amusantes ou inattendues. Réalisation solide. Comédiens en forme.
Diverses tracasseries ralentissent l'enquête de deux détectives sur les meurtres des membres d'un groupe de musique hip hop. Mélange désordonné d'action musclée et de comédie de moeurs. Récit truffé de sous-intrigues parfois anecdotiques. Plusieurs trouvailles amusantes ou inattendues. Réalisation solide. Comédiens en forme.
Ron Shelton a signé au début de l'année le thriller DARK BLUE, sur le thème de la corruption policière à Los Angeles. Dans son nouveau film, le cinéaste s'attache de nouveau aux pas de détectives évoluant dans la métropole de l'Ouest, mais cette fois sur un ton humoristique. En fait, HOLLYWOOD HOMICIDE se présente comme un mélange plutôt chaotique d'action musclée et pétaradante, de comédie de moeurs et d'enquête policière truffée de références au film noir. À cela vient s'ajouter un portrait plus ou moins flatteur de l'industrie hip hop, entachée depuis quelques années d'incidents violents. Tous ces éléments s'entassent dans un récit compliqué à plaisir où se bousculent les sous-intrigues parfois anecdotiques, peuplées de personnages secondaires facilement jetables. Ce côté un peu fourre-tout constitue à la fois la faiblesse et la force du film, car il impose un rythme inégal et des péripéties décousues, tout en procurant au récit son lot de petites trouvailles amusantes ou inattendues. La réalisation s'avère solide, voire assez brillante lors des nombreuses scènes de poursuites dans les rues de Hollywood et de Beverly Hills. Une complicité palpable et fort sympathique se dégage du duo formé par Harrison Ford et Josh Hartnett, qui campent des policiers bourrés d'idiosyncrasies cocasses.
Texte : Martin Girard