Can. 2003. Comédie dramatique de Louis Bélanger avec Serge Thériault, Gilles Renaud, Sébastien Delorme. En 1989, dans un quartier défavorisé, les tribulations professionnelles et familiales d'un veuf qui gère un poste d'essence où travaillent ses trois fils. Étude de milieu où la tendresse, l'humour et l'amertume font bon ménage. Récit écrit avec simplicité et justesse. Personnages dessinés avec vivacité. Réalisation discrète. Jeu touchant de S. Thériault. (sortie en salle: 5 septembre 2003)
En 1989, dans un quartier défavorisé, les tribulations professionnelles et familiales d'un veuf qui gère un poste d'essence où travaillent ses trois fils. Étude de milieu où la tendresse, l'humour et l'amertume font bon ménage. Récit écrit avec simplicité et justesse. Personnages dessinés avec vivacité. Réalisation discrète. Jeu touchant de S. Thériault. (sortie en salle: 5 septembre 2003)
Dans la foulée du succès critique de son premier long métrage, POST MORTEM, Louis Bélanger signe un deuxième film très personnel qui se déroule presque entièrement dans le décor d'un poste d'essence de quartier. Le jeune cinéaste a puisé dans ses souvenirs d'enfance pour écrire cette chronique dans laquelle il pose un regard empathique sur les hauts et les bas d'un garagiste veuf et de ses fils. Bien que sans surprises dans ses développements dramatiques, cette relation père/fils n'en demeure pas moins décrite avec une simplicité et une justesse conquérantes. Et même si les protagonistes sont parfois dessinés avec plus de vivacité que de véritable profondeur psychologique, ils s'avèrent tous crédibles et attachants. En outre, cette histoire anecdotique au rythme décontracté déploie une savoureuse galerie de personnages secondaires qui, par désoeuvrement, confluent au gaz bar chaque jour pour bavarder de tout et de rien. Il en résulte une belle étude de milieu où la tendresse, l'humour et l'amertume font bon ménage. Filmé de façon discrète mais efficace, GAZ BAR BLUES profite d'une belle interprétation d'ensemble, dominée par le jeu touchant et sobre de Serge Thériault.
Texte : Martin Girard
Ray Conlogue - The Globe and Mail
Based on Bélanger's own childhood, GAZ BAR BLUES is an eloquent study of family and character. It is the picture of a moment in history, but the history is deftly brushed in. A samll gem.
Luc Perreault - La Presse
Son film, qu'il décrit comme une ôde au monde ordinaire se veut avant tout un hommage à son père.
Odile Tremblay - Le Devoir
Un drôle d'art que le septième, qui se vit beaucoup en groupe. Là-bas, aux côtés de Robert Morin, de Denis Chouinard et des autres cinéastes de la boîte, il a l'impression de dire: ''Sus à l'insignifiance!'' Un mot d'ordre dont GAZ BAR BLUES est tout entier inspiré.