É.-U. 2003. Comédie fantaisiste de Tim Burton avec Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup. Un jeune homme se rend au chevet de son père malade, qui aime raconter sa vie telle une suite d'événements loufoques ou incroyables. Hommage drôle et touchant au pouvoir de l'imagination et du rêve. Cascade d'anecdotes d'une délicieuse fantaisie peuplées de personnages colorés. Sens du merveilleux dans l'illustration. Interprétation pleine de charme.
Un jeune homme se rend au chevet de son père malade, qui aime raconter sa vie telle une suite d'événements loufoques ou incroyables. Hommage drôle et touchant au pouvoir de l'imagination et du rêve. Cascade d'anecdotes d'une délicieuse fantaisie peuplées de personnages colorés. Sens du merveilleux dans l'illustration. Interprétation pleine de charme.
À l'instar des deux autres Edward de l'univers burtonien, le héros de BIG FISH croit à l'effet thérapeutique de l'art et de l'imagination sur les blessures de la vie. À travers ses récits délirants, ce personnage d'un optimisme inébranlable réinvente son existence, tel un Edward Scissorhands qui sculpte les objets de la nature à l'image de ses rêves. Ou tel un Ed Wood qui donne un sens à sa vie en la transformant en ruban de chimères défilant sur grand écran. On le voit, BIG FISH s'inscrit dans une continuité au sein de l'oeuvre de Tim Burton, même si le réalisateur y cède plus que d'habitude à un certain classicisme narratif. Lequel est sans doute attribuable à l'origine littéraire fort évidente du scénario, qui impose la voix-off et l'utilisation conventionnelle d'une structure épisodique avec flash-back. Le film n'en demeure pas moins un délice, véritable cascade d'anecdotes savoureuses et surprenantes peuplées de personnages d'une irrésistible fantaisie. Le tout illustré avec un sens marqué du merveilleux, dans des décors souvent très beaux. Et comme il s'agit d'une histoire de réconciliation, l'émotion est évidemment au rendez-vous, mais jamais sans être trop appuyée (malgré les violons omniprésents de Danny Elfman). Ewan McGregor et Albert Finney composent le même personnage à des âges différents avec un charme et un humour conquérants.
Texte : Martin Girard
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Film imparfait mais ayant une belle profondeur et une belle réalisation avec des interprétation réjouissantes.
J'attribue à ce film la Cote