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Station Nord

Can. 2002. Conte de Jean-Claude Lord avec Xavier Morin-Lefort, Benoît Brière, Roxane Gaudette-Loiseau. Après avoir péri en forêt durant une tempête de neige, un jeune facteur devient un lutin chargé de répondre au courrier du Père Noël. Fantaisie laborieuse et dégoulinante de bons sentiments. Réalisation aux effets artificiels et parfois de mauvais goût. Interprétation peu convaincante.

Général
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Station Nord (Station Nord)

Général Général

Can. 2002. Conte de Jean-Claude Lord avec Xavier Morin-Lefort, Benoît Brière, Roxane Gaudette-Loiseau.

Après avoir péri en forêt durant une tempête de neige, un jeune facteur devient un lutin chargé de répondre au courrier du Père Noël. Fantaisie laborieuse et dégoulinante de bons sentiments. Réalisation aux effets artificiels et parfois de mauvais goût. Interprétation peu convaincante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Équinoxe Films
Producteurs :
En 1950, dans le petit village de Station Nord, le jeune facteur Samuel et sa petite amie Évelyne passent des heures à répondre à des lettres que des enfants ont adressées au Père Noël. En voulant livrer lui-même les missives la nuit du réveillon, Samuel meurt de froid dans la forêt. Il se retrouve alors au pays magique du Père Noël où il devient un lutin chargé de répondre au courrier de ce dernier. Cinquante ans plus tard, Samuel tombe sur une lettre de Satia, une fillette de Station Nord qui demande au Père Noël de sauver sa grand-maman gravement malade. Aidé de son copain Howie, le jeune lutin décide d'aller au village pour exaucer le souhait de l'enfant. Or, il se trouve que la grand-mère de Satia est nulle autre qu'Évelyne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jean-Claude Lord, un cinéaste de métier peu penché sur la subtilité, offre avec STATION NORD un conte de Noël dégoulinant de bons sentiments. Cette confiserie cinématographique propose une fantaisie laborieuse qui livre aux enfants un message selon lequel il suffit de croire au Père Noël pour régler tous les maux de la Terre (y compris la famine en Afrique et la guerre au Moyen-Orient). L'intrigue, où la comédie la plus infantile côtoie le mélodrame le plus racoleur, progresse à la va-comme-je-te-pousse et s'étire indûment, ce qui risque de provoquer la lassitude de bien des enfants. Le tout est présenté dans un emballage scintillant mais quétaine au possible, avec des décors de carton-pâte au mauvais goût agressif et une musique mielleuse. Les interprètes, aux prises avec des dialogues souvent maladroitement écrits, jouent de façon assez peu convaincante.

Texte : Martin Girard

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