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Salomé

Esp. 2002. Drame musical de Carlos Saura avec Aida Gomez, Pere Arquillué, Paco Mora. Les préparatifs et la présentation d'un ballet flamenco inspiré du récit biblique de Salomé. Film composé d'un faux documentaire relativement intéressant, suivi d'un spectacle d'une grande beauté. Dernière partie d'une prenante intensité dramatique. Mise en scène savamment stylisée. Danseurs talentueux.

Général
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Salomé (Salomé)

Général Général

Esp. 2002. Drame musical de Carlos Saura avec Aida Gomez, Pere Arquillué, Paco Mora.

Les préparatifs et la présentation d'un ballet flamenco inspiré du récit biblique de Salomé. Film composé d'un faux documentaire relativement intéressant, suivi d'un spectacle d'une grande beauté. Dernière partie d'une prenante intensité dramatique. Mise en scène savamment stylisée. Danseurs talentueux.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Dans un grand studio, un réalisateur s'apprête à filmer un ballet flamenco inspiré du récit biblique de Salomé. Dans le rôle principal, on retrouve la chorégraphe espagnole Aida Gomez qui, entre deux répétitions, confie au réalisateur ses angoisses et ses doutes face à ce projet. Les autres danseurs de la troupe livrent diverses impressions sur leur personnage, tandis que les techniciens s'affairent sur le plateau. Puis c'est le spectacle proprement dit. On y voit Jean le Baptiste qui, emprisonné par le roi Hérode, reçoit dans son cachot la visite de Salomé, la fille de la nouvelle épouse du souverain. Attirée par le prisonnier, Salomé lui fait des avances, mais elle se voit repoussée. Pour se venger, la jeune fille réclame la tête de Jean à Hérode, après avoir dansé pour lui la sensuelle danse des sept voiles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Carlos Saura n'a pas son pareil pour magnifier la danse espagnole ou argentine au grand écran (CARMEN, L'AMOUR SORCIER, FLAMENCO, TANGO, etc.). Dans SALOMÉ, il reprend presque tel quel le procédé de distanciation employé dans NOCES DE SANG, à savoir une première partie montrant les répétitions, suivie du spectacle en tant que tel. À la différence que cette fois, il a opté pour la forme du faux documentaire, un acteur le remplaçant dans le rôle du réalisateur. Lors de cette introduction, le spectateur est mis au fait des choix esthétiques et des enjeux du drame qu'il sera appelé à contempler, notamment cette lecture très wildienne du récit biblique, voulant que Salomé agisse par dépit amoureux et non pour servir les desseins de sa mère. Par contre, durant ce faux «making-of», certains propos sont d'un intérêt moins probant, si bien que cette première partie a tendance à traîner en longueur. Mais lorsque la représentation commence, le charme opère. Savamment stylisé à l'aide de jeux d'éclairages complexes et d'effets de miroirs fort évocateurs, le spectacle réserve plusieurs moments d'une grande beauté, alors que la dernière partie est d'une prenante intensité dramatique. Entourée de partenaires doués, Aida Gomez irradie en Salomé, même si elle est définitivement trop vieille pour le rôle.

Texte : Louis-Paul Rioux

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