L'avis de Mediafilm

Après CLASS REUNION et SENIOR TRIP, les concepteurs de la série National Lampoon, inaugurée en 1978 avec ANIMAL HOUSE dans lequel jouait déjà Tim Matheson, renouent avec la comédie de campus en l'adaptant au goût du jour. Fidèle à la tradition, VAN WILDER repose sur un scénario mince qui n'est qu'un prétexte pour enfiler les péripéties puériles et les quiproquos à caractère sexuel. L?humour outrancier d?un goût douteux s?apparente à celui des récentes comédies pour adolescents telles AMERICAN PIE et ROAD TRIP. Le ton est donné dès le premier plan avec un gag visuel faisant référence à une fellation. Puis, au fil d?une mise en scène routinière, se succèdent des scènes inégales où l?on exploite des sujets tels l?éjaculation précoce, l?homosexualité latente et la chasteté. Évidemment, l?ensemble ne serait pas complet sans une touche de scatologie. Restent le charisme de Ryan Reynolds, le sex-appeal de Tara Reid et des comédiens de soutien qui n?ont pas peur du ridicule. Pour les nostalgiques, mentionnons aussi les apparitions de Curtis Armstrong, le Booger de REVENGE OF THE NERDS, et de Paul Gleason, qui interprétait le professeur surveillant dans THE BREAKFAST CLUB.

Manon Dumais