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Naqoyqatsi

G
2002

100% est d'accord avec la cote

À travers une suite d'images éloquentes, se dégage une réflexion sur l'omniprésence de la technologie dans un monde de plus en plus violent.
Message sincère mais pas toujours très clair. Quelques clichés. Images modifiées numériquement conférant à l'ensemble un ton expérimental et impressionniste. Musique puissamment évocatrice.

L'avis de Mediafilm

Après KOYANNISQATSI en 1983 et POWAQQATSI en 1987. Godfrey Reggio clôt de façon tardive sa trilogie écologique et sociale avec NAQOYQATSI, qui traite cette fois de l'évolution de l'espèce humaine à l'ère de la mondialisation et de la toute puissance des hautes technologies. Mais dans ce cas-ci, le propos de Reggio, bien que sincère, n'est pas toujours très clair et s'avère généreux en lieux communs. Et paradoxalement, l'auteur articule son discours à l'aide des technologies qu'il dénonce, utilisant les dernières innovations du numérique (distorsions, décolorations, réanimations, ralentis, accélérés, etc.). Il faut d'ailleurs préciser que, contrairement aux deux opus précédents qui avaient été intégralement filmés par Reggio et son équipe, les images qui composent NAQOYQATSI proviennent à 80% d'archives, de documents de l'armée, de vidéos d'entreprises, de films éducatifs, d'émissions de télévision et de publicités. La trituration de tous ces éléments visuels confère à l'ensemble un ton expérimental et impressionniste assez différent de celui des autres volets de la trilogie. Il y a par contre une constante, les images dénuées de tout commentaire sont une fois de plus accompagnées par la musique de Philip Glass, qui se surpasse en livrant une excellente partition puissamment évocatrice.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

«Naqoyqatsi», un mot amérindien de la langue des Hopis, pourrait se traduire par «une vie pour s'entretuer», «la guerre comme mode de vie» ou «la violence civilisée». À travers une suite d'images, dont la plupart ont été modifiées numériquement, le réalisateur Godfrey Reggio se livre à une réflexion inquiète sur l'état du monde à l'aube du XXIe siècle. Après avoir montré à quel point les hautes technologies ont envahi nos vies et déterminé nos comportements, l'auteur illustre diverses manifestations de la compétitivité des êtres humains, dont les performances sportives, la bourse et le vedettariat. Enfin, Reggio tente de montrer que cette course au succès, de même que l'omniprésence des nouvelles technologies, engendrent de plus en plus de violence entre les hommes.

Année

2002

Genre

Documentaire

Durée

89 min.

Origine

États-Unis

Information

Classification

G

Genre

Documentaire

Année

2002

Durée

89 min.

Réalisation

Pays

États-Unis

Distribution

Alliance Vivafilm