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Cinemania

2002 ·
100% est d'accord avec la cote
Portraits de cinq New-Yorkais qui passent l'essentiel de leur temps à voir des films dans les différents cinémas répertoire de leur ville.
Regard amusé mais toujours respectueux sur des individus vivant un amour compulsif du septième art. Document tour à tour drôle et troublant, mais demeurant un peu trop à la surface des choses. Mise en scène vivante. Montage souple.

L'avis de Mediafilm

Certains cinéphiles ressentiront un malaise en regardant ce documentaire. Ils ne pourront en effet manquer de se reconnaître dans l'un ou l'autre des individus qui y sont dépeints, se rappelant par exemple qu'eux aussi, à une certaine époque, auraient sacrifié un repas familial ou toute autre réunion sociale pour enfin voir cet impérissable classique du septième art qui ne passait qu'un seul soir à leur cinéma répertoire préféré. Toutefois, dans le cas présent, on a affaire à cinq personnes sans emploi (Jack subsiste grâce à un héritage, les quatre autres reçoivent de l'aide sociale ou une rente d'invalidité) qui passent littéralement leur vie dans les salles obscures. Un tel degré de compulsion les expose à confondre leur existence réelle avec celle des personnages qu'ils contemplent sur grand écran, en plus de les couper de tout contact humain enrichissant. Or, les auteurs effleurent à peine cette problématique, se contentant de décrire de façon amusée, mais toujours respectueuse, les manies et idiosyncrasies de ces cinéphiles boulimiques. Il en résulte un document assez divertissant, tour à tour drôle et troublant, mais qui demeure un peu trop à la surface des choses. Tirant profit des colorés décors new-yorkais, la mise en scène s'avère vivante, grâce surtout à un montage d'une grande souplesse.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Pendant des mois, les cinéastes Angela Christlieb et Stephen Kijak ont suivi cinq New-Yorkais qui passent l'essentiel de leur temps à voir des films dans les différents cinémas répertoire de leur ville. Jack Angstreich, un maniaque des conditions parfaites de projection, avoue avoir un régime riche en fibres qui lui permet de tenir longtemps sans devoir aller aux toilettes. Bill Heidbreder, un soi-disant philosophe, affectionne particulièrement le cinéma européen. Le discret Harvey Schwartz est capable de donner la durée de n'importe quel film, tandis que le très volubile Eric Chadbourne a une opinion sur toutes les oeuvres qu'il voit. Enfin, Roberta Hill, la seule femme du groupe, est une sexagénaire au caractère bouillant qui refuse qu'on déchire ses tickets de cinéma, dont elle fait collection.

Année

2002

Genre

Documentaire

Origine

États-Unis

Information

Genre

Documentaire

Année

2002

Pays

États-Unis