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Ararat

Can. 2002. Drame de Atom Egoyan avec David Alpay, Arsinée Khanjian, Christopher Plummer. À Toronto, le tournage d'un film sur le génocide arménien perpétré par les Turcs en 1915 a des répercussions sur la vie de plusieurs personnes. Réflexion sur les traces laissées par des faits historiques sur les individus et dans les mémoires. Construction labyrinthique. Réalisation assurée. Interprétation inégale.

13 ans +
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Ararat (Ararat)

13 ans + 13 ans +

Can. 2002. Drame de Atom Egoyan avec David Alpay, Arsinée Khanjian, Christopher Plummer.

À Toronto, le tournage d'un film sur le génocide arménien perpétré par les Turcs en 1915 a des répercussions sur la vie de plusieurs personnes. Réflexion sur les traces laissées par des faits historiques sur les individus et dans les mémoires. Construction labyrinthique. Réalisation assurée. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
À Toronto, Ani, historienne de l'art d'origine arménienne, donne des conférences sur le peintre Arshile Gorky. Ses travaux attirent l'attention du célèbre réalisateur Edouard Saroyan, qui tourne un film historique sur le génocide arménien, perpétré par les Turcs en 1915. Saroyan décide alors d'engager Ani comme consultante afin d'insérer dans son film le récit de la jeunesse du peintre, qui a survécu au génocide puis émigré aux États-Unis. Raffi, le fils d'Ani, est pour sa part engagé comme assistant sur le plateau. Or, Celia, maîtresse (et demi-soeur) du jeune homme, a un vieux compte à régler avec la mère de ce dernier. Quelque temps plus tard, de retour d'un voyage en Arménie, Raffi est intercepté par le douanier David, qui le soupçonne de transporter de la drogue dans ses bobines de films.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En abordant un sujet qui lui tenait à coeur depuis des années, Atom Egoyan, lui-même né de parents arméniens, s'investit peut-être d'une mission qui le dépasse. Mais, fidèle à son habitude, il préfère ne pas traiter cette histoire de front, multipliant plutôt les points de vue et les récits imbriqués de plusieurs personnages de souches et d'époques différentes. Pourtant, les scènes reconstituant les massacres ou les événements historiques liés au génocide de son peuple n'offrent pas l'intensité attendue, se trouvant désamorcées par la distanciation provoquée par le procédé du film dans le film. Il s'en dégage néanmoins une réflexion sentie sur les traces que laisse l'Histoire dans la mémoire collective et sur les individus. Par ailleurs, si l'intrigue mettant en scène le douanier à l'aube de la retraite et le fils de l'historienne recèle sa part d'invraisemblances, elle demeure une clé essentielle de ce labyrinthe scénaristique. Bien que l'ensemble n'évite pas une certaine lourdeur, la mise en scène assurée du réalisateur de CALENDAR permet cependant au spectateur de s'y retrouver aisément. Les interprètes composant l'entourage habituel du cinéaste jouent tous de façon très juste, tandis que les autres, à part Charles Aznavour et Christopher Plummer, s'intègrent plus laborieusement dans l'univers tordu d'Egoyan.

Texte : Jean Beaulieu

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