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Va te faire foutre Freddy! (Freddy Got Fingered)

É.-U. 2001. Comédie de Tom Green avec Tom Green, Rip Torn, Marisa Coughlan. Déçu dans ses ambitions d'auteur de dessins animés, un homme de 28 ans retourne habiter chez ses parents, au grand dam de son père. Scénario simpliste. Accumulation de gags stupides d'une outrance ahurissante et d'une agressive vulgarité. Réalisation énergique. Interprétation hystérique.

13 ans + (langage vulgaire)
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Va te faire foutre Freddy! (Freddy Got Fingered)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2001. Comédie de Tom Green avec Tom Green, Rip Torn, Marisa Coughlan.

Déçu dans ses ambitions d'auteur de dessins animés, un homme de 28 ans retourne habiter chez ses parents, au grand dam de son père. Scénario simpliste. Accumulation de gags stupides d'une outrance ahurissante et d'une agressive vulgarité. Réalisation énergique. Interprétation hystérique.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
A 28 ans, Gord Brodie quitte la maison familiale en Oregon à destination de Los Angeles, où il compte faire carrière dans le cinéma d'animation. Arrivé là-bas, il obtient par ruse une entrevue avec David Davidson, le patron d'un important studio. Gord soumet alors son projet de dessins animés, mais Davidson le trouve carrément stupide. Dépité, le jeune homme retourne habiter chez les siens, où il en fait voir de toutes les couleurs à son père Jim. Surtout lorsqu'il déclare faussement que son frère Freddy, âgé de 25 ans, aurait été sexuellement abusé par leur paternel. Par ailleurs, Gord entretient une relation sadomasochiste avec la paraplégique Betty, qui le convainc de persévérer dans sa carrière de dessinateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans sa populaire émission sur les ondes de MTV, Tom Green a développé un type d'humour extrême qui s'exerce aux dépens de victimes anonymes. Mais transposer ce concept dans un long métrage avec de vrais acteurs est une autre paire de manches. Se démarquant quelque peu du style pipi-caca développé par les frères Farrelly et repris ad nauseam par de mauvais imitateurs, la démarche de Green évoque davantage le cinéma de guérilla pratiqué par John Waters à ses débuts. Mais si ce dernier parvenait à choquer dans les années 1970, il n'en va pas de même pour le public d'aujourd'hui, qui en a vu d'autres. On se retrouve donc devant une accumulation de scènes d'une outrance ahurissante et d'une agressive vulgarité, jetées presque pêle-mêle dans un scénario bêtement simpliste, avec conflit père-fils à la clé. Dans ces conditions, le rire peine à surgir, non seulement parce que la plupart de ces gags sont d'une sidérante stupidité, mais surtout à cause du jeu insupportablement hystérique de Green. Sur le plan de la réalisation toutefois, ce dernier démontre une indéniable énergie et une compétence technique suffisante. En souffre-douleur, le vétéran Rip Torn n'a pas peur de se couvrir de ridicule, mais il fait vraiment peine à voir.

Texte : Louis-Paul Rioux

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