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Metropolis (Metoroporisu)

Jap. 2001. Film d'animation de Rintaro . Dans une cité du futur, le neveu d'un détective qui recherche un savant fou tombe amoureux de la jeune androïde créée par ce dernier. Récit s'inspirant d'un classique de la science-fiction réalisé par Fritz Lang. Traitement sérieux des aspects politiques et philosophiques du sujet. Touches de poésie visuelle. Animation d'une grande richesse.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Metropolis (Metoroporisu)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Jap. 2001. Film d'animation de Rintaro .

Dans une cité du futur, le neveu d'un détective qui recherche un savant fou tombe amoureux de la jeune androïde créée par ce dernier. Récit s'inspirant d'un classique de la science-fiction réalisé par Fritz Lang. Traitement sérieux des aspects politiques et philosophiques du sujet. Touches de poésie visuelle. Animation d'une grande richesse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans une cité du futur appelée Metropolis, la classe dirigeante habite de somptueux édifices, tandis que la masse laborieuse composée d'humains et de robots vit dans les souterrains. Le puissant Duke Red a conçu un gratte-ciel, le ziggurat, qui est en fait une super-arme capable de produire des taches solaires. Il a également ordonné à un scientifique fou, le docteur Lawton, de créer un robot à l'image de sa fille décédée. En conjonction avec le ziggurat, cette nouvelle créature, baptisée Tima, est appelée à dominer le monde. Mais le fils adoptif de Duke Red ne l'entend pas ainsi et cherche à détruire la femme robot. Dans sa fuite, Tima obtient l'aide d'un détective et de son neveu, le jeune Kenichi, qui tombe amoureux d'elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film d'animation n'est pas à proprement parler un remake du classique Metropolis (1926), mais plutôt l'adaptation d'un manga japonais datant de 1949 qui offrait une variation sur le récit du célèbre film de Fritz Lang, tout en s'inspirant de son iconographie. Il en résulte une oeuvre étonnamment sérieuse qui n'hésite pas à sacrifier l'élan narratif de son récit d'anticipation pour explorer les aspects politiques et philosophiques du sujet, mais sans pour autant cesser d'éblouir le spectateur. Les cinéastes se servent ainsi du foisonnement de détails contenus dans leur vision de l'environnement urbain pour nous faire saisir les répercussions du fascisme et de la lutte des classes. Ou encore ils nous rendent émouvante leur héroïne androïde en la représentant de façon angélique dans des mises en scène où prédominent la création d'atmosphère et la poésie visuelle. Ce nouveau Metropolis possède aussi l'originalité d'allier certains éléments traditionnels de l'animation japonaise (les grands yeux mouillés de leur héros) à ceux des bandes dessinées européennes (l'aspect "fresque picturale" des dessins) et des comics américains (le dynamisme du mouvement). Un film qui marquera assurément les annales du cinéma d'animation.

Texte : Johanne Larue

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