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La Mandoline du capitaine Corelli (Captain Corelli's Mandolin)

É.-U. 2001. Drame de guerre de John Madden avec Nicolas Cage, Penélope Cruz, John Hurt. Durant la Deuxième Guerre mondiale, sur une île grecque occupée, un soldat italien mélomane s'éprend d'une jeune insulaire. Intrigue superficielle au romantisme désuet. Décors naturels d'une grande beauté filmés avec soin. Interprétation mélodramatique.

13 ans +
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La Mandoline du capitaine Corelli (Captain Corelli's Mandolin)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2001. Drame de guerre de John Madden avec Nicolas Cage, Penélope Cruz, John Hurt.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, sur une île grecque occupée, un soldat italien mélomane s'éprend d'une jeune insulaire. Intrigue superficielle au romantisme désuet. Décors naturels d'une grande beauté filmés avec soin. Interprétation mélodramatique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
En 1941, alors que la guerre fait rage en Europe, les habitants de l'île de Céphalonie, au large de la Grèce, croient pouvoir échapper à cette tourmente. Mais ce petit coin de paradis se retrouve à son tour occupé par quelques officiers allemands et des troupes italiennes. Le capitaine Corelli en fait partie. Mélomane, chanteur et très bon mandoliniste, cet homme au grand coeur tombe bientôt amoureux de la belle Pelagia, dont le fiancé est parti au combat. Sensible au charme de l'étranger, la jeune femme se retrouve bientôt déchirée entre son amour pour lui et la fidélité due à son futur époux. Pendant ce temps, l'île devient le théâtre d'affrontements sanglants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

CAPTAIN CORELLI'S MANDOLIN possède peut-être le charme suranné des films d'amour d'antan mais son intrigue passéiste déconcerte. C'est en vain qu'on y cherche une résonance contemporaine. Certes, le scénario touche à de grands thèmes, comme la fidélité, le patriotisme, la compassion en temps de guerre, la foi et la passion amoureuse. Mais le réalisateur ne semble s'intéresser qu'à rendre la beauté du décor naturel et celle de son actrice principale, qu'il filme d'ailleurs magnifiquement. Bref, si les «cartes postales» sont réussies, le discours, quant à lui, demeure superficiel. C'est là un problème de fond qu'une réalisation experte aurait pu gommer, pour offrir à tout le moins un divertissement à l'eau de rose efficace, mais le film déçoit aussi sur ce plan plus primaire. Ainsi, il s'avère presque impossible de croire aux personnages, dans la version originale, à cause des accents fortement stéréotypés dont s'affublent les acteurs américains, britanniques, espagnols et autres pour camper leurs personnages grecs et italiens. Cette convention, complètement dépassée, ne fait que souligner encore plus la nature artificielle du mélodrame qui se joue à l'écran. Les acteurs, mal dirigés, versent parfois dans des excès plus risibles qu'inspirés.

Texte : Johanne Larue

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