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John Q.

É.-U. 2001. Drame social de Nick Cassavetes avec Denzel Washington, Kimberly Elise, Robert Duvall. Un père de famille démuni prend des otages dans un hôpital pour obtenir de force que son fils gravement malade soit opéré. Avalanche de clichés et de procédés grossièrement mélodramatiques et manipulateurs. Réalisation appuyée. Interprètes de talent confinés dans des rôles simplistes et manichéens.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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John Q. (John Q.)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2001. Drame social de Nick Cassavetes avec Denzel Washington, Kimberly Elise, Robert Duvall.

Un père de famille démuni prend des otages dans un hôpital pour obtenir de force que son fils gravement malade soit opéré. Avalanche de clichés et de procédés grossièrement mélodramatiques et manipulateurs. Réalisation appuyée. Interprètes de talent confinés dans des rôles simplistes et manichéens.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
L'ouvrier d'usine John Q. Archibald et sa femme Denise sont les parents de Michael, un gamin plein d'entrain et de joie de vivre, mais atteint d'une malformation cardiaque. De fait, l'enfant est condamné, à moins de subir une transplantation dont les coûts ne sont pas couverts par les assurances de John. En désespoir de cause, celui-ci se rend à l'hôpital où son fils est soigné et prend en otage un chirurgien et d'autres personnes pour obtenir de force l'opération. Bientôt, l'immeuble est assiégé par les forces policières, les médias et les badauds. John entreprend des négociations avec le policier Frank Grimes, mais sans que les deux hommes en arrivent à un compromis acceptable. Le père éploré en vient alors à vouloir se suicider afin d'offrir son propre coeur à son fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On veut bien croire que la cause d'un accès universel aux soins de santé vaut la peine d'être défendue dans le cadre d'une oeuvre de fiction, mais fallait-il pour autant recourir à une telle avalanche de clichés et de procédés grossièrement mélodramatiques? Sans être particulièrement originales, les premières scènes du film s'avèrent à tout le moins crédibles. Le milieu ouvrier où se déroule l'action est même évoqué avec un sens convaincant de réalisme social. Mais les choses se gâtent aussitôt que l'enfant tombe malade. Le compositeur Aaron Zigman sort alors les gros violons pour accompagner le cinéaste dans une descente infernale au coeur de la démagogie et de l'irréflexion hollywoodienne (le récit prône l'usage de la violence comme moyen de revendication sociale). La prise d'otages apparaît en elle-même peu crédible, mais ce n'est rien comparé à ce qui vient ensuite dans cette histoire aux ficelles grosses comme des câbles. On voit rarement un film à portée sociale atteindre un tel niveau de manipulation crasse. Dans ce contexte, la réalisation ne fait évidemment que souligner au crayon gras chaque cliché, tandis que des interprètes au talent confirmé se débattent avec des rôles simplistes et manichéens.

Texte : Martin Girard

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