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Atanarjuat - La Légende de l'homme rapide (Atanarjuat - L'Homme rapide)

Can. 2001. Conte de Zacharias Kunuk avec Natar Ungalaaq, Peter-Henry Arnatsiaq, Sylvia Ivalu. Dans une communauté inuit, un chasseur entre en conflit avec le fils du chef, dont la famille est frappée par un mauvais sort. Fresque fascinante aux accents tragiques. Récit inspiré d'une ancienne légende transmise par tradition orale. Indéniable valeur ethnographique. Réalisation assurée. Images d'une grande beauté. Jeu d'une grande spontanéité.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Atanarjuat - La Légende de l'homme rapide (Atanarjuat - L'Homme rapide)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2001. Conte de Zacharias Kunuk avec Natar Ungalaaq, Peter-Henry Arnatsiaq, Sylvia Ivalu.

Dans une communauté inuit, un chasseur entre en conflit avec le fils du chef, dont la famille est frappée par un mauvais sort. Fresque fascinante aux accents tragiques. Récit inspiré d'une ancienne légende transmise par tradition orale. Indéniable valeur ethnographique. Réalisation assurée. Images d'une grande beauté. Jeu d'une grande spontanéité.

Pays :
Distributeur :
Cinéma Parallèle
Récompenses
Dans la communauté inuit d'Igloolik, un conflit oppose la famille du chasseur Atanarjuat, surnommé l'homme rapide, et celle du chef Sauri, frappée par un sort chamanique qui rend ses membres sournois et méchants. Ne pardonnant pas à Atanarjuat de lui avoir ravi sa promise Atuat, Oki, le fils du chef, fait en sorte que sa soeur Puja devienne la seconde épouse de son rival. Peu après, la malicieuse Puja est chassée pour avoir tenté de coucher avec son beau-frère Amaqjuaq, ce qui donne à Oki un prétexte pour planifier le meurtre de ses ennemis. Or, si Amaqjuaq y laisse sa peau, l'homme rapide parvient à s'enfuir en courant nu sur la glace. Ayant semé les assassins, il est recueilli par un sage qui pourrait mettre fin au mal qui ronge le clan d'Oki.

L’AVIS DE MEDIAFILM

ATANARJUAT - L'HOMME RAPIDE passera à l'histoire comme le premier long métrage de fiction en inuktitut, entièrement écrit, réalisé et interprété par des Inuits. S'inspirant d'une ancienne légende transmise par tradition orale, Zacharias Kunuk a conçu une fresque fascinante teintée de fantastique, aux accents tragiques dignes des meilleures pièces de Shakespeare. Ainsi, passé une première heure un peu lente durant laquelle le spectateur s'efforce de démêler les protagonistes et leurs motivations, le récit prend toute son ampleur et tient en haleine jusqu'à sa touchante conclusion. La précision de la reconstitution du mode de vie ancestral des Inuits force l'admiration, conférant à l'oeuvre une valeur ethnographique indéniable. Tournant sur les lieux mêmes de l'action, dans la région d'Igloolik au Nunavut, Kunuk a su exploiter avec beaucoup d'inspiration les variations de la lumière boréale pour composer des images d'une grande beauté. Par ailleurs, il livre une mise en scène assurée, profitant pleinement de la souplesse d'un tournage en vidéo numérique. Les interprètes font tous montre d'une belle spontanéité dans leur jeu, les jeunes actrices s'avérant particulièrement attachantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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