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Amen.

Fr. 2001. Drame historique de Costa-Gavras avec Ulrich Tukur, Mathieu Kassovitz, Ulrich Mühe. Un officier SS et un jeune jésuite qui conjuguent leurs efforts pour tenter d'arrêter l'extermination des Juifs se heurtent au silence du Vatican. Style narratif d'une force tranquille mais persuasive. Mise en scène au pouvoir de suggestion souvent subtil. Interprétation à la fois sobre et fervente.

Général
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Amen. (Amen.)

Général Général

Fr. 2001. Drame historique de Costa-Gavras avec Ulrich Tukur, Mathieu Kassovitz, Ulrich Mühe.

Un officier SS et un jeune jésuite qui conjuguent leurs efforts pour tenter d'arrêter l'extermination des Juifs se heurtent au silence du Vatican. Style narratif d'une force tranquille mais persuasive. Mise en scène au pouvoir de suggestion souvent subtil. Interprétation à la fois sobre et fervente.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Récompenses
Le chimiste et officier SS Kurt Gerstein fournit aux nazis un gaz toxique qu'il croit destiné à la désinfection des camps de concentration. Lorsqu'il découvre le véritable usage du poison, Gerstein décide d'en informer le nonce de Berlin dans l'espoir qu'il alerte le Vatican. Mais seul le jeune jésuite Riccardo Fontana prend l'affaire au sérieux. Rapidement convaincu de l'existence des camps de la mort, le religieux utilise ses entrées au Vatican pour alerter en personne le pape Pie XII. Mais sa démarche demeure lettre morte. Devant le silence du Saint-Père, Riccardo est amené à poser un geste d'éclat. De son côté, Gerstein se rendra aux Français et écrira un rapport sur tout ce qu'il sait des horreurs nazies.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adoptant un style narratif d'une force tranquille mais persuasive, Costa-Gavras met en scène la pièce de théâtre de Rolf Kochhuth, qui fit scandale en 1963, avec beaucoup de conviction, à défaut d'une véritable urgence. Le film s'inscrit, sans se démarquer de façon spectaculaire, dans la lignée des oeuvres classiques sur l'Holocauste adoptant le point de vue d'individus posant des gestes héroïques (SCHINDLER'S LIST, VARIAN FRY). À travers les expériences authentiques d'un SS et celles, fictives, d'un jésuite, Costa-Gavras jette un regard critique sur l'inaction non seulement de l'Église catholique, mais aussi de la diplomatie américaine. La problématique de l'extrême prudence du Vatican face au nazisme est fort complexe et ne trouve pas dans le film une analyse très détaillée. En s'accrochant au point de vue de ses deux vaillants héros, le film se prive d'une vision de l'intérieur qui ferait vraiment pénétrer le spectateur dans les coulisses du Vatican. En tant que drame historique, AMEN. pèche par de nombreuses omissions. En revanche, le film se présente comme une oeuvre touchante sur le courage de ceux qui choisissent la résistance. La mise en scène s'avère à la fois très sobre et souvent subtile dans son pouvoir de suggestion. Et les interprètes jouent avec toute la ferveur et la sobriété souhaitées.

Texte : Martin Girard

COMMENTAIRES

18 septembre 2018, 18:12:07

Par : Jason Plante, Gatineau

C'EST AINSI QUE ÇA S'EST PASSE... Qui aurait cru que le Vatican ou autres diplomaties americaines auraient fait affaire avec Hitler (Évidemment, avant qu'il ne devienne un tueur!!!)? Sans le bran-le-bas du commun des mortels dans les drames de guerre nazis, ici, on voit ou Costa-Gavras veut en venir; le silence du Vatican (acquoquiné aux nazies avant la déclaration finale), et cette lenteur de lourdeur (et de douleurs qu'elle enfantera), qui fait que avant la 2, tout était silencieux. J'aime l'audace (subtile) du cinéaste juif à montrer les faits tel quel... Et les acteurs, surtout Ulrich Tukur, sont fascinants, nous racontant une page d'histoire librement inspirée...

J'attribue à ce film la Cote 3


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