É.-U. 2000. Comédie de Joel Coen avec George Clooney, John Turturro, Tim Blake Nelson. Dans le Sud profond, durant la Grande Dépression, trois bagnards en fuite vivent des aventures rocambolesques. Péripéties truculentes et pleines d'imagination. Personnages d'un pittoresque irrésistible. Dialogues savoureux. Réalisation enlevante. Comédiens fort inspirés.
Dans le Sud profond, durant la Grande Dépression, trois bagnards en fuite vivent des aventures rocambolesques. Péripéties truculentes et pleines d'imagination. Personnages d'un pittoresque irrésistible. Dialogues savoureux. Réalisation enlevante. Comédiens fort inspirés.
Inspiré très librement de l'Odyssée d'Homère, ce nouveau film des frères Coen s'inscrit résolument dans la veine farfelue du duo. Road movie aux péripéties truculentes et pleines d'imagination, O BROTHER, WHERE ART THOU? entraîne le spectateur dans un feu roulant de situations picaresques et débridées qui ne forment pas vraiment un tout narratif très unifié. Certains épisodes peuvent même paraître superflus sur le coup, mais ils finissent presque toujours par trouver une raison d'être au fil d'un récit qui réserve bien des surprises au spectateur. D'autre part, le film prouve une fois de plus l'extraordinaire capacité des deux frères cinéastes pour créer des personnages d'un pittoresque irrésistible. Il s'en faut souvent de peu pour que ceux-ci tombent dans la caricature, mais les dialogues savoureux et le talent des comédiens compensent largement les traits un peu trop appuyés que se permettent les auteurs. Très enlevée, la réalisation profite d'une belle photographie mordorée qui confère aux images la patine d'une vieille carte postale jaunie. Jouant un rôle significatif dans le récit, plusieurs chansons d'inspiration blues, country et gospel viennent agrémenter le périple de bien joyeuse façon.
Texte : Martin Girard
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Hilarant, avec une cinématographie exquise de Roger Deakins et des performances sympathiques, ça en fait un de mes préférés des frères Coen.
J'attribue à ce film la Cote