Ne dis rien
Ne dis rien
L'avis de Mediafilm
Dans ce premier long métrage, le jeune cinéaste québécois Simon Lacombe marche un peu sur les brisées du Charles Binamé d'El Dorado, du Coeur au poing et de La Beauté de Pandore. Mêmes préoccupations thématiques (en particulier la solitude en milieu urbain et le goût de l'errance qu'elle entraîne), mêmes recherches esthétiques branchées (effets de mouvements accélérés, musique techno, images vidéo, etc.) et même effort de naturalisme quasi documentaire dans les scènes décrivant la vie de tous les jours des personnages. Ne dis rien fait donc naître chez le spectateur une impression de déjà vu. Un sentiment renforcé par le fait que l'auteur n'offre pas de variations vraiment nouvelles sur les lieux communs propres aux films contemporains sur la solitude et la difficulté d'aimer. Les interprètes livrent des performances généralement convaincantes, qui donnent un certain caractère à des personnages autrement bien superficiels (en particulier Lisa, à peine esquissée).
Synopsis
Depuis qu'il a rompu avec sa petite amie, Michel traîne sa solitude comme un boulet. Même son amitié avec Tuyau, son collègue de travail à la voirie, et avec Martine, sa voisine, ne peuvent combler le sentiment de vide qui s'est creusé en lui. A l'issue d'une de ses nuits d'errance dans les rues de Montréal, il monte à bord du taxi de Lisa. D'autres rencontres fortuites finissent par le rapprocher de cette jeune femme morose, qu'il accueille même chez lui comme colocatrice. Une relation tendre se tisse alors entre eux. Mais Lisa ne parvient pas à se défaire d'une terrible douleur liée à une tragédie récente dont elle garde le secret. Pour ne pas nuire à la convalescence émotive de Michel, elle préfère donc s'en éloigner. Mais le jeune homme cherchera à la retrouver.
Année
2000Genre
Drame psychologiqueOrigine
CanadaInformation
Classification
Genre
Drame psychologique
Année
2000
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
Film Tonic