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Les Règles d'engagement (Rules of Engagement)

É.-U. 2000. Drame judiciaire de William Friedkin avec Samuel L. Jackson, Tommy Lee Jones, Guy Pearce. Un colonel de l'armée responsable d'un massacre au Yémen demande à un vieux compagnon d'armes de le défendre en cour martiale. Récit laborieux aux personnages dessinés à gros traits. Discours démagogique. Réalisation nerveuse. Interprètes de talent.

13 ans + (violence)
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Les Règles d'engagement (Rules of Engagement)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2000. Drame judiciaire de William Friedkin avec Samuel L. Jackson, Tommy Lee Jones, Guy Pearce.

Un colonel de l'armée responsable d'un massacre au Yémen demande à un vieux compagnon d'armes de le défendre en cour martiale. Récit laborieux aux personnages dessinés à gros traits. Discours démagogique. Réalisation nerveuse. Interprètes de talent.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Le colonel Childers, des marines américains, est traduit en cour martiale pour avoir donné l'ordre de tirer sur des civils lors d'une émeute armée qui a tourné au massacre devant l'ambassade des États-Unis au Yémen. Pour sa défense, Childers fait appel au colonel Hodges, un compagnon d'armes devenu avocat. Ils ont servi ensemble au Viêt-nam et vont bientôt prendre leur retraite. Cette affaire met leur amitié à rude épreuve, surtout que Hodges ne peut prouver la présence d'armes parmi les émeutiers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis TO LIVE AND DIE IN L.A. (1985), le réalisateur William Friedkin n'a rien tourné de significatif, et ce n'est pas cette démonstration académique qui rehaussera son blason. Se situant à mi-chemin entre A FEW GOOD MEN et COURAGE UNDER FIRE, ce film de guerre se transforme d'abord en enquête judiciaire pour se terminer, dans son dernier tiers, en procès filmé, comme il en existe des centaines d'exemples. Le scénario se fonde pourtant sur la problématique réelle des interventions militaires qui dérapent au Moyen-Orient ou en Afrique (on pense à la Somalie), mais le dénouement reprend le discours démagogique traditionnel qui fait l'apologie douteuse de l'Armée américaine et de ses héros. Bien que laborieux, il faut reconnaître que le récit retient l'attention, surtout dans les deux premiers tiers, grâce à une construction solide et à un montage nerveux. Friedkin n'hésite pas à montrer l'horreur du massacre et parvient à illustrer avec force la xénophobie qu'éprouvent les Américains en territoire étranger. Les interprètes offrent de bonnes performances malgré des personnages dessinés à gros traits.

Texte : André Caron

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