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Ali Zaoua, prince de la rue

13
2000 ·
100% est d'accord avec la cote
Lorsqu'un enfant des rues de Casablanca est tué par un jet de pierre, ses trois amis décident de l'enterrer comme un prince.
Dure réalité traversée par des passages d'une joyeuse fantaisie. Récit piétinant par moments. Réalisation attentive. Jeu très naturel de non-professionnels.

L'avis de Mediafilm

Après avoir tourné en 1997 à Casablanca son premier film, le drame policier MEKTOUB (inédit au Québec), Nabil Ayouch a passé deux autres années dans cette ville pour collaborer avec une association s'occupant de la réinsertion sociale des enfants des rues. Il a pu ainsi apprivoiser certains de ces jeunes marginaux, pour en faire les protagonistes de son nouveau film. De fait, par le biais d'une réalisation attentive, ALI ZAOUA, PRINCE DE LA RUE adopte un regard quasi documentaire pour évoquer la dure réalité, souvent sordide, de ces enfants réduits à mendier ou à voler pour subsister. Pourtant, en écho à leur projet d'enterrement qui s'avère empreint d'une touchante dignité humaine, le réalisateur permet à ces garçons d'entrevoir un avenir meilleur, par le biais de passages d'une joyeuse fantaisie qu'il illustre par de brèves séquences de dessins animés au graphisme résolument naïf. Toutefois, le récit a tendance à piétiner par moments et certains développements apparaissent moins convaincants. Les enfants de la rue qui incarnent les jeunes héros font montre d'un très grand naturel, surtout le petit Hicham Moussoune, qui crève littéralement l'écran.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Quatre enfants des rues de Casablanca, Ali Zaoua, Kwita, Omar et Boubker, ont quitté depuis peu la bande du cruel Dib, un sourd-muet. Aux abords du port, Ali rêve de devenir marin pour trouver «l'île aux deux soleils». Mais lors d'un affrontement avec son ancienne bande, il est tué par un jet de pierre. Kwita décide alors que son ami sera enterré comme un prince. Ce projet enthousiasme Boubker, mais Omar se montre plus réticent, doutant qu'ils pourront réunir l'argent nécessaire. De plus, la bande de Dib ne cesse de les harceler. Heureusement, un capitaine de chalutier qui s'était attaché au jeune défunt propose de construire un cercueil. Et tardivement mise au courant du drame, la mère d'Ali, une prostituée, vient financièrement en aide aux gamins.

Année

2000

Genre

Drame social

Origine

Maroc

Information

Classification

13

Genre

Drame social

Année

2000

Réalisation

Pays

Maroc

Distribution

Remstar