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Souvenirs intimes

Can. 1999. Drame psychologique de Jean Beaudin avec James Hyndman, Pascale Bussières, Pierre-Luc Brillant. Un peintre paraplégique reçoit des appels nocturnes d'une ancienne amie qui partage avec lui un lourd secret. Adaptation peu probante du roman de Monique Proulx. Structure dramatique un peu lourde. Atmosphère trouble bien rendue. Jeu très intense de P. Bussières.

13 ans +
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Souvenirs intimes (Souvenirs intimes)

13 ans + 13 ans +

Can. 1999. Drame psychologique de Jean Beaudin avec James Hyndman, Pascale Bussières, Pierre-Luc Brillant.

Un peintre paraplégique reçoit des appels nocturnes d'une ancienne amie qui partage avec lui un lourd secret. Adaptation peu probante du roman de Monique Proulx. Structure dramatique un peu lourde. Atmosphère trouble bien rendue. Jeu très intense de P. Bussières.

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Distributeur :
Lion's Gate
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Récompenses
Max, peintre devenu paraplégique à la suite d'un accident, voit défiler voisins et amis dans le grand loft qu'il habite au centre-ville de Montréal. Ceux-ci viennent chercher chez lui réconfort et chaleur humaine. Mais l'existence paisible et heureuse de Max se voit perturbée lorsqu'une ancienne amie, Lucie, reprend contact avec lui après de nombreuses années de silence. Or, Lucie et Max partagent un secret de jeunesse, une blessure qui a laissé dans le coeur de la jeune femme un goût amer de vengeance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sept ans après Being at Home with Claude, Jean Beaudin revient avec l'adaptation d'un roman acclamé par la critique, mais réputé peu cinématographique. Aussi, en collaboration avec l'auteure, le cinéaste a ajouté quelques personnages et péripéties contribuant à amplifier le drame, et gommé les aspects les plus torturés de Max en lui enlevant son rôle de narrateur. Si Beaudin n'a pas perdu sa touche pour raconter une histoire et créer des atmosphères troubles, sa réalisation par contre souffre quelque peu de vieillissement précoce. En effet, on peut mettre en doute son utilisation redondante des nombreux retours en arrière (en noir et blanc, par surcroît), qui alourdissent le rythme plutôt que de soutenir la tension, exception faite des rares moments avec Marcel Sabourin. La montée dramatique ne s'installe vraiment qu'avec l'arrivée de Pascale Bussières, campant avec une rare intensité un personnage assoiffé de vengeance et enlevant toutes les séquences où elle est présente. Mais certaines autres scènes plus ou moins télégraphiées nous amènent en bout de ligne à un véritable "anti-climax".

Texte : Jean Beaulieu

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