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Les Cendres d'Angela (Angela's Ashes)

É.-U. 1999. Chronique de Alan Parker avec Emily Watson, Robert Carlyle, Joe Breen. Mal secondée par un époux alcoolique et chômeur, une Irlandaise doit subvenir aux besoins de ses jeunes enfants durant la Dépression. Adaptation sincère mais dénuée de la poésie et de la profondeur du livre de Frank McCourt. Reconstitution d'époque réussie. Très belles images. Interprètes émouvants.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Les Cendres d'Angela (Angela's Ashes)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1999. Chronique de Alan Parker avec Emily Watson, Robert Carlyle, Joe Breen.

Mal secondée par un époux alcoolique et chômeur, une Irlandaise doit subvenir aux besoins de ses jeunes enfants durant la Dépression. Adaptation sincère mais dénuée de la poésie et de la profondeur du livre de Frank McCourt. Reconstitution d'époque réussie. Très belles images. Interprètes émouvants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
À Brooklyn, durant la Dépression, la famille McCourt vit dans une extrême pauvreté. Pour améliorer son sort, elle décide de retourner dans son Irlande natale, où elle connaît cependant des conditions de vie encore plus pénibles. Mal secondée par un époux alcoolique et chômeur chronique, Angela McCourt doit subvenir aux besoins de ses jeunes enfants dont plusieurs meurent en bas âge faute de nourriture ou de soins appropriés. L'aîné de sa progéniture, Frank, développe un don pour l'écriture et réussit à économiser suffisamment pour retourner à New York.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour qui n'a pas lu la chronique caustique que Frank McCourt a écrite sur son enfance malheureuse, cette adaptation pourra plaire de par la justesse de sa reconstitution d'époque et le soin évident apporté à la cinématographie. Malheureusement, si l'illustration est de qualité, l'adaptation comme telle laisse plutôt à désirer. Les événements s'enchaînent comme autant de tableaux misérabilistes auxquels il manque la poésie et la profondeur du récit original. On retrouve ici et là un peu de la verve et de l'humour particulier du roman dans les textes récités par le narrateur, mais force est de constater que Parker n'arrive pas toujours à transposer dans l'action les détails significatifs de la narration. Malgré l'humanisme du propos, on pourra aussi se surprendre et même se désoler de l'interprétation parfois misogyne que les auteurs font d'Angela (courageuse dans le livre, amère dans le film) au profit de McCourt, père (vertement critiqué dans le roman, idéalisé dans le film). L'interprétation demeure tout de même solide, l'ensemble des acteurs arrivant à insuffler de l'émotion à ce film un peu décevant.

Texte : Johanne Larue

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