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Edtv (Ed TV)

É.-U. 1999. Comédie de Ron Howard avec Matthew McConaughey, Jenna Elfman, Woody Harrelson. Le commis d'un club vidéo devient la vedette d'une chaîne spécialisée qui diffuse en direct, 24 heures sur 24, sa vie quotidienne. Remake du film «Louis 19, le roi des ondes». Scénario sans imagination. Accumulation de clichés. Réalisation dépourvue de rythme. Interprétation inégale.

Général
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Edtv (Ed TV)

Général Général

É.-U. 1999. Comédie de Ron Howard avec Matthew McConaughey, Jenna Elfman, Woody Harrelson.

Le commis d'un club vidéo devient la vedette d'une chaîne spécialisée qui diffuse en direct, 24 heures sur 24, sa vie quotidienne. Remake du film «Louis 19, le roi des ondes». Scénario sans imagination. Accumulation de clichés. Réalisation dépourvue de rythme. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Commis d'un club vidéo de San Francisco, Ed Pekurny devient la vedette de la chaîne «True TV» qui diffuse en direct sa vie quotidienne, 24 heures sur 24. Si sa soudaine célébrité l'enchante, ses relations avec son entourage se détériorent peu à peu, d'abord avec son frère Ray, qui souhaitait lui-même profiter de toute cette attention médiatique, puis avec sa famille. Lorsqu'Ed tombe amoureux de Shari, la copine de Ray, les scrupules de cette dernière le poussent à se révolter contre les dirigeants de la chaîne qui refusent d'arrêter le programme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si LOUIS 19 représentait déjà l'exemple du film concept qui ne menait nulle part, ce n'est certainement pas le remake hollywoodien de la même idée qui va arranger les choses. Il ne suffit pas d'américaniser le sujet et d'injecter des millions de dollars dans le projet, encore faut-il de l'imagination et de l'inventivité, deux qualités qui manquent cruellement aux deux scénaristes. En adaptant le scénario original, ils ne font que se vautrer dans les mêmes situations prévisibles, éculées et peu humoristiques, réussissant même l'exploit d'accumuler encore plus de clichés. Incapables de développer les possibilités satiriques du propos, les auteurs s'enlisent dans une structure épisodique qui alourdit un ensemble d'où se dégage par ailleurs un parfum misogyne des plus douteux. Habituellement bon tâcheron, Ron Howard signe ici une réalisation totalement dépourvue de rythme qui ne s'élève jamais au-dessus du traitement télévisuel qu'elle est supposée dénoncer. Aux prises avec des stéréotypes qui frisent la caricature, des interprètes de talent offrent un jeu inégal.

Texte : André Caron

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