8 millimètres (8MM)
8 millimètres (8MM)
L'avis de Mediafilm
Spécialiste d'un cinéma autant accrocheur qu'artificiel, le réalisateur Joel Schumacher (FALLING DOWN, A TIME TO KILL, BATMAN AND ROBIN) demeure fidèle à lui-même avec ce thriller poisseux et hypocrite qui, sous couvert d'une dénonciation de la pornographie, multiplie les effets-chocs et les scènes de voyeurisme. Loin de coller à la réalité de l'industrie du sexe à la manière de BOOGIE NIGHTS, 8MM se présente plutôt comme une fiction sordide sur une présumée industrie «underground» spécialisée dans les «snuff-movies», c'est-à-dire des films clandestins montrant des scènes de meurtres et de tortures bien réelles. Tout cela est soigneusement emballé dans une enquête policière standard qui suit un parcours balisé de rebondissements attendus et de clichés. L'expertise technique du cinéaste et la roublardise du scénariste (qui a précédemment signé le scénario de SEVEN) assurent au film une certaine efficacité. Mais celle-ci prend le plus souvent l'allure d'une manipulation pure et simple du spectateur par des procédés racoleurs. Nicolas Cage joue avec conviction et Joaquin Phoenix confirme qu'il est un acteur à surveiller.
Synopsis
Le détective privé Tom Welles est engagé par la veuve d'un riche financier afin de découvrir l'identité d'une adolescente que l'on voit en train de se faire massacrer par un homme masqué dans un film amateur que la vieille dame a découvert dans le coffre-fort de son mari. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtre véritable saisi sur le vif. Pour mener à bien son enquête, Welles obtient l'aide de Max California, un employé de sex-shop qui connaît bien les coulisses de l'industrie pornographique.
Année
1999Genre
Drame policierDurée
123 min.Origine
AllemagneInformation
Classification
Genre
Drame policier
Année
1999
Durée
123 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Allemagne
États-Unis
Distribution
Columbia